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Lucie Lamoureux et Nathalie Simon réagissent à la défaite

le lundi 08 novembre 2021
Modifié à 12 h 10 min le 08 novembre 2021
Par Valérie Lessard

vlessard@gravitemedia.com

Nathalie Simon et Lucie Lamoureux à l'hôtel de ville de Châteauguay lors du dépouillement des votes. (Photo: Le Soleil - Valérie Lessard)

Au lendemain de leur défaite aux élections municipales du 7 novembre, la cheffe du Parti Impact Châteauguay, Lucie Lamoureux se questionne sur ce qu’elle aurait dû faire autrement au cours de sa première campagne. De son côté, la cheffe d’Action citoyenne Nathalie Simon se désole du faible taux de participation des électeurs. 

«J’ai appris que ce n’est pas la fin du monde de perdre une élection, a commenté Mme Simon au lundi matin. Mais je suis consternée par le faible taux de participation cette année.»  

À peine un électeur sur trois a voté cette année à Châteauguay, ce qui représente le plus bas taux de participation depuis le début des années 2000. Entre 2003 et 2021, les taux de participation oscillaient entre 44 % et 51 % à Châteauguay. 

La candidate disait pourtant entendre du mécontentement de la part des citoyens face à l’équipe en place dans son porte-à-porte. «Pour moi, c’est ça la grande défaite. Que les gens ne soient pas sortis pour voter», exprime-t-elle. Elle croit que la récente élection fédérale et la pandémie peuvent avoir contribué à faire baisser le taux de participation. 

Avec ce qu’elle avait entendu sur le terrain, elle croyait que le résultat serait beaucoup plus serré entre les trois partis.

«C’est sûr qu’on va essayer de comprendre comment ils réussissent à faire sortir le vote. Ça fera partie de notre travail d’analyse», explique celle qui est tout de même contente de la campagne qu’elle a menée. 
Le défi du porte-à-porte

De son côté, Lucie Lamoureux est arrivée en troisième place dans la course à la mairie de Châteauguay avec 2 166 votes, soit 18,01 % des voix. Aucun de ses candidats n’a pu accéder au conseil municipal.

«Je suis déçue du résultat, c’est sûr, exprime-t-elle. On embarque dans cette course-là pour gagner. On n’a pas pu faire autant de porte-à-porte qu’on aurait voulu faire et ça, c’est la clé du succès, surtout moi que les gens ne me connaissaient pas». 

Mme Lamoureux explique cette difficulté par les horaires chargés de ses candidats, dont la plupart travaillent.

«On avait des fenêtres de quelques heures pour aller rencontrer les citoyens et encore fallait-il que les citoyens soient présents au moment où on passait, donc ça a été vraiment notre plus grand défi, je dirais, indique-t-elle. Peut-être que j’aurais dû décider de le faire seule au lieu d’attendre et accompagner les conseillers, mais ça, c’est passé, c’est passé.»

La candidate avait déjà travaillé à la Ville de Châteauguay en tant que consultante, directrice des communications et conseillère spéciale à la direction générale pendant un peu plus d’un an. Les élections du 7 novembre ont été son premier saut en politique, mais elle affirme qu’elle ne se présentera pas à une prochaine élection municipale.

(Avec Paula Dayan-Perez)