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Manifestation de pompiers à Mercier

le mardi 28 mai 2019
Modifié à 20 h 44 min le 28 mai 2019
Par Simon Deschamps

sdeschamps@gravitemedia.com

Une vingtaine de pompiers ont manifesté devant l'hôtel de ville à Mercier le mardi 28 mai en après-midi. Les sapeurs ont voulu sensibiliser le public aux enjeux de sécurité relativement aux exigences des effectifs qui seraient revus à la baisse dans le nouveau schéma de risque de la MRC de Roussillon.  Les membres du  Syndicat des pompiers et pompières du Québec affiliés à la FTQ et ceux du TUAC avaient tenu une manifestation similaire à La Prairie, il y a deux semaines. « On veut conscientiser les citoyens que c'est dangereux ce que l'hôtel de ville de Mercier fait, de vouloir baisser le nombre de pompiers sur les interventions et que toutes les villes de la MRC embarquent. C'est préoccupant », a indiqué Sylvain Piteau, représentant syndical pour le SPQ-FTQ. Les pompiers ont encore en mémoire l'intervention à six pompiers lors d'un feu à l'école des Bons-Vents à Mercier au mois d'octobre. Une opération qui est toujours décriée par la partie syndicale. Mercier avait alors affirmé via son directeur général, René Chalifoux, «que le schéma de risque a des exigences plus grandes que les besoins réels».  La Ville milite auprès de la MRC pour des changements au Schéma. M. Piteau déplore la fin de l'entente multicaserne de Mercier avec Châteauguay.  L'entente multicaserne permettait d'avoir rapidement 14 pompiers pour des bâtiments à risques élevés ou très élevés.  Maintenant, dit-il, les délais sont plus longs pour avoir du renfort, ce qui peut mettre en jeu la sécurité des gens. Pour des incendies à risques faibles et moyens, 10 pompiers sont requis. Châteauguay est la seule ville, à ce jour, à avoir demandé à la MRC de baisser à 10 le nombre de pompiers exigés pour les bâtiments plus à risques, comme les hôpitaux, les écoles et les résidences pour aînés. Une résolution à cet effet a été prise au conseil de Ville le 15 mai. Mercier compte quatre pompiers en caserne le jour et deux la nuit. «Notre travail est de sauver des vies. Quand on arrive sur un feu et qu'il y a de la recherche à faire, ça nous prend du monde pour faire toutes les tâches. Chaque seconde compte», a affirmé M. Piteau. Sur tout appel, tous les pompiers de la municipalité, tous à temps partiel, sont alertés via leurs téléavertisseurs.