Marche lente pour dénoncer la lenteur des négociations
Une vingtaine de professionnels en soins infirmiers ont bloqué le boulevard René-Lévesque pendant quelques minutes, hier, à Châteauguay pour dénoncer la lenteur des négociations de la convention collective avec le gouvernement.
Vêtus d’un sarrau blanc et pancartes à la main, les manifestants sont partis à midi de l’hôpital Anna-Laberge, à Châteauguay, pour marcher directement sur le boulevard René-Lévesque pendant quelques minutes. Escortés par des policiers, ils ont marché jusqu’au stationnement des employés et sont ensuite revenus sur leurs pas.
La Fédération interprofessionnelle de la santé-FIQ tenait des marches un peu partout dans la province pour lancer un message au gouvernement du Québec au sujet des négociations.
«Présentement le gouvernement étire la sauce pour après ça nous dire que c’est le syndicat qui met des bâtons dans les roues», mentionne la porte-parole de la FIQ dans le secteur Jardins-Roussillon Isabelle Groulx.
Selon elle, plusieurs professionnels menacent de partir à la retraite, car les conditions de retraite risquent de changer. Mme Groulx affirme que le secteur Jardins-Roussillon soit aux prises avec un problème de remplacement de vacances à cause des coupures de poste. «Avec les problèmes retraites, les vacances, nos conditions de travail se dégradent continuellement et le gouvernement n’a pas l’air de comprendre», se désole-t-elle.
La convention collective des employés de l’état est venue à échéance le 31 mars dernier.