Politique

MarieChantal Chassé interpellée à la première période de questions à l'Assemblée nationale

le jeudi 29 novembre 2018
Modifié à 14 h 43 min le 29 novembre 2018
Par Simon Deschamps

sdeschamps@gravitemedia.com

La députée de Châteauguay et ministre de l’Environnement, MarieChantal Chassé, n’a pas eu à attendre trop longtemps avant de répondre aux questions de l’opposition officielle, lors de la première période de questions à l’Assemblée nationale, jeudi matin. Ce fut la troisième question principale de cette période de questions qui a duré près d’une heure. La porte-parole du Parti libéral du Québec en matière d’environnement, Marie Montpetit, a demandé à la ministre si « elle avait déjà abdiqué ou si elle allait mettre les efforts nécessaires » pour que le Québec atteigne les cibles de 2020 de réduction de GES. Les médias nationaux révélaient cette semaine que Québec pourrait abaisser ses cibles voyant que l’objectif serait raté. Mme Chassé a rétorqué que le mandat confié par le premier ministre « est très clair de réformer le Fonds vert » et de s’« assurer que les actions mènent à des réductions de gaz à effet de serre de façon efficace ». Elle a également accusé les anciens gouvernements au passage. « Les gouvernements précédents nous ont laissés dans une situation lamentable. Réalisez-vous que, pour atteindre les cibles de 2020, nous devrions réussir une performance équivalente en deux, trois ans, qu’eux ont réussi à atteindre en 25 ans. Nous sommes fermement engagés à atteindre les cibles de 2030 », a-t-elle dit. Mme Montpetit est revenue à la charge en affirmant « qu’il y a quelqu’un qui va être gêné à la COP 24 la semaine prochaine » en se demandant qui entre la ministre ou les Québécois « allaient être gênés parce qu’elle a abdiqué ses responsabilités. » Mme Chassé se rendra à Katowice en Pologne du 2 au 14 décembre pour la Conférence des Nations unies sur les changements climatiques. Elle a répliqué à la députée de la circonscription Maurice Richard que « l’environnement est un sujet sur lequel on devrait mettre de côté la partisanerie ». Elle a ajouté qu’elle tirerait profit de l’occasion de se rendre à la COP 24 « pour pouvoir aller entendre quelles sont les meilleures pratiques qui se font à l’international pour nourrir le plan et la réforme que j’ai à faire concernant le Fonds vert ». Le Québec s’est engagé à réduire de 20 % ses émissions de GES sous le niveau de 1990 pour 2020 et de 37,5 % pour 2030.