Communauté

Mercier réglemente l’installation de boîtes de dons de vêtements

le mercredi 02 mars 2016
Modifié à 0 h 00 min le 02 mars 2016
Par Valérie Lessard

vlessard@gravitemedia.com

La Ville de Mercier a décidé d’encadrer l’installation de boîtes de dons de vêtements et d’articles divers pour que seuls les organismes basés dans la municipalité puissent le faire.

Pour l’instant, il n’y a pas de boîtes de dons de vêtements sur le territoire de Mercier, mais la mairesse, Lise Michaud, souligne que plusieurs apparaissent dans les villes avoisinantes. «On est en train de se doter d’outils qui vont nous permettre de contrôler l’arrivée de ces boîtes-là et de faire en sorte qu’on ne viendra pas nuire à des organismes sur le territoire de la Ville de Mercier, tel qu’Entraide Mercier», explique Mme Michaud. Le nouveau règlement stipule que seul un organisme à but non lucratif domicilié à Mercier et détenant un certificat d’occupation l’autorisant à récupérer des vêtements peut installer ce genre de boîte.

Encore des failles à Châteauguay selon le Centre communautaire

La Ville de Châteauguay avait adopté le même genre de réglementation il y a quelques années puisqu’elle était aux prises avec un problème d’invasions de conteneurs de dons de vêtements sur son territoire. Une campagne de sensibilisation visant à identifier les boîtes qui appartiennent à des organismes locaux avait été mise sur pied. Le directeur général du centre communautaire de Châteauguay, Gaétan Fournier, n’a cependant pas vu d’amélioration depuis l’implantation de la réglementation dans la municipalité. Il peine toujours à amasser des dons de vêtements pour sa friperie. «Ça n’a rien changé», répond-il. Selon lui, il faudrait que le règlement spécifie que les boîtes de dons soient utilisées uniquement pour les organismes à but non lucratif qui opèrent des friperies. «En ce moment, le règlement permet à des organismes de faire des ententes avec un organisme local en lui offrant de lui remettre un pourcentage de ses ventes, mais les vêtements s’en vont quand même au Village des valeurs, une compagnie cotée en bourse», déplore M. Fournier.