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Mercier veut aller en arbitrage avec Sainte-Martine

le mercredi 21 novembre 2018
Modifié à 16 h 00 min le 21 novembre 2018
Par Valérie Gagnon

vgagnon@gravitemedia.com

Avant une possible dissolution de la Régie intermunicipale d’aqueduc de la Vallée de Châteauguay (RIAVC), Mercier souhaite que Sainte-Martine accepte la demande d’arbitrage pour établir une nouvelle entente, avant le 5 décembre.    Depuis le 31 décembre 2014, l’entente de la régie n‘a pas été renouvelée sur cinq ans parce que Mercier avait transmis un avis de non-renouvellement. À cette époque, Mercier avait demandé à Sainte-Martine de renégocier dans le but de changer des paramètres de l’entente.    Cette année, Lise Michaud, mairesse de Mercier, a demandé au ministère des Affaires municipales la dissolution de la RIAVC pour régler la mésentente. C’est à cause des nombreux refus de Sainte-Martine de négocier qu’elle a procédé ainsi, soutient-elle. Mme Michaud, également présidente de la RIAVC, estime qu’une dissolution serait l’option qui assure que « les citoyens de Mercier cessent de payer pour des installations qui ne leur servent pas».   « Ce qu’on veut c’est d’arrêter de payer pour des installations qui vont à Sainte-Martine», dit d’entrée de jeu Lise Michaud. Elle rapporte que Mercier paie 65% pour les infrastructures de la régie et une station de pompage situées dans sa municipalité voisine au coût de 206 448 $.  Par contre, lors de l’assemblée publique du 13 novembre du conseil de Sainte-Martine, la mairesse Maude Laberge informait que Mercier payait 58 % et sa municipalité, 41 %. Cette dernière a également montré qu’au moins cinq règlements d’emprunt étaient dédiés à des travaux d’aqueduc sur le territoire de Mercier.   «Il est faux de dire que Sainte-Martine ne paie pas pour Mercier et que Mercier paie pour Sainte-Martine. Les derniers règlements d'emprunt ne démontrent pas cela », laisse entendre Maude Laberge. Pour les années 2017 et 2018, la municipalité de Sainte-Martine a payé 231 436 $ à la RIAVC pour ces dits travaux réalisés à Mercier, selon les informations de la première magistrate. Pour le moment, elle ne sait pas encore ce qui se décidera à propos de l’arbitrage. Les élus consultent leurs avocats. La localité a adressé une demande de maintien de l’entente créant la RIAVC au ministère des Affaires municipales. La Régie intermunicipale d’aqueduc de la Vallée de Châteauguay dessert Mercier, Sainte-Martine, Saint-Urbain-Premier et Saint-Isidore.    Consommation d'eau de la RIAVC En 2017, la RIAVC a consommé près de 2 384 746 m3 d'eau potable provenant de la Ville de Châteauguay, équivalent à 953 piscines olympiques. Les coûts que Châteauguay a facturé à la régie sont de 504 129 $, comprenant les immobilisations et les coûts de productions. (Source: Ville de Châteauguay) À lire aussi: Les relations entre Mercier et Sainte-Martine en eau trouble