(Texte de Steve Sauvé) Deux nouveaux chefs d’accusation, soit contact sexuel et agression sexuelle, ont été déposés envers Sebastian Parlea le jeudi 3 mai au palais de justice de Valleyfield.

L’homme de 43 ans est détenu depuis le 28 mars dernier à la suite d’une analyse de son matériel informatique par les policiers. Il est accusé de contacts sexuels, d’agressions sexuelles, de production de pornographie juvénile, de possession de pornographie juvénile, d’avoir rendu accessible du matériel sexuellement explicite à des mineurs et de bris d’engagement.

Celui qui se décrit sur son site internet comme un éducateur spécialisé auprès d’enfants de 3 à 12 ans, a retenu les services de Me Andrew Barbacki, afin d’assurer sa défense. De plus, l’accusé offrait des services à des familles dont les jeunes souffraient de différents problèmes d’adaptation ou de difficultés psychosociales.

C’est d’ailleurs pour ces raisons que Sebastian Parlea s’est retrouvé avec des enfants en l’absence des parents l’hiver dernier. Lors de son enquête sur remise en liberté, qui lui a d’ailleurs été refusée, la juge Marie-Chantale Doucet a souligné la nature particulière des gestes présumément posés par l’accusé. Entre autres, il aurait pris en photo des enfants alors qu’il leur avait enduit le pénis pour le faire lécher par un chien.

 Jugé en anglais

Contre toutes attentes, l’avocat de la défense a indiqué au tribunal que son client souhaitait être jugé en anglais pour le reste des procédures judiciaires. Pourtant, il était employé dans une commission scolaire francophone jusqu’à tout récemment.

L’enquête préliminaire dans les dossiers de Sébastian Parlea aura lieu le vendredi 22 juin. La poursuite est assurée par Me Marianne Tremblay.