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COVID-19

Peu d'employés d'épicerie touchés par la COVID-19 dans la région

le mercredi 20 mai 2020
Modifié à 8 h 34 min le 20 mai 2020
Par Michel Thibault

mthibault@gravitemedia.com

La COVID-19 a touché peu d’employés d’épicerie dans la province, selon un article du Journal de Montréal publié le 19 mai. Notre région contribue au bilan positif. Par « souci de transparence », Metro et Sobeys font le point quotidiennement sur leurs sites internet concernant les cas de COVID-19 dans leurs établissements à travers le pays. Depuis le début de la pandémie, Sobeys a fait part, en avril, de deux employés infectés par le virus au IGA Famille Roy à Sainte-Martine. La bannière n’a fait état d’aucun autre cas sur le territoire desservi par le Soleil de Châteauguay. Les magasins appartenant à Metro n’ont pas été atteint. [caption id="attachment_82198" align="alignleft" width="444"] IGA Famille Roy (Photo Michel Thibault)[/caption] Après un test positif à la COVID-19, les employés concernés du IGA à Sainte-Martine ont cessé de travailler respectivement le 17 avril et le 25 avril. L’un était guéri et l’autre en voie de guérison au moment d’une entrevue, le 14 mai, avec Anne-Hélène Lavoie, porte-parole de Sobeys. « On n’a pas eu d’autres cas après. On prend ça très au sérieux. La santé de nos employés, c’est la priorité », a-t-elle assuré. Avec la Santé publique À la suite de l’apparition de symptômes chez les employés, Sobeys travaille de concert avec la Santé publique. On demande aux employés concernés de rester à la maison, dans quels rayons ils ont travaillé ? Quelles personnes ils ont côtoyées ? « Et même s’ils ont fait du covoiturage », détaille Mme Lavoie. Le cas échéant, certaines personnes ayant eu des contacts avec les employés peuvent être placées en quarantaine. Une entreprise externe a aussi complètement désinfecté le magasin, souligne la porte-parole. Tous les collègues ne sont pas testés. « Certains magasins comptent 150 employés. Ils ne se croisent pas tous. Ils travaillent à des endroits différents et à des heures différentes. Pour faire un test, il faut qu’il y ait des symptômes » précise Anne-Hélène Lavoie. Mesures de protection Gants, visières, plexiglas devant les employés aux caisses, contrôle de la circulation des clients pour favoriser la distanciation sociale, lavage des mains à l’entrée des magasins, les marchands d’alimentation ont adopté plusieurs mesures de protection pour diminuer les risques face au coronavirus. Des gestes qu’il réclamait, indique dans un communiqué le syndicat des Travailleurs et des Travailleuses unis de l’alimentation et du commerce (TUAC Canada). Celui-ci se dit « heureux » de voir les grandes bannières répondre à leurs demandes. Le défi : le 2 mètres Les consommateurs ont aussi un rôle à jouer pour prévenir la propagation du virus. Plusieurs, par exemple, avaient l’habitude de tâter les pains, les fruits et les légumes, observe Mme Lavoie. Ces manipulations n’ont plus leur place. « Magasinez avec vos yeux », insiste-t-elle. Et il y a la distance minimale à maintenir entre les individus qui n’est pas toujours respectée. «Le défi, c’est le 2 mètres » constate Anne-Hélène Lavoie.