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Remorquage et survoltage en demande

le lundi 09 janvier 2017
Modifié à 0 h 00 min le 09 janvier 2017
Par Production Gravite

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Le lundi 9 janvier, le temps était frisquet. Le mercure indiquait – 24 degrés Celsius avec le facteur éolien. Les services de remorquage et de survoltage ont aidé plus d'un automobiliste.

Chez Remorquage MDS et Remorquage 132, deux firmes sous le même toit localisées à Châteauguay, la matinée s’annonçait calme malgré le froid sibérien. La firme, qui répond habituellement à 70 ou 80 appels pour remorquage et survoltage à sa succursale de Châteauguay dans pareille situation, avait reçu 30 demandes un peu avant 10 h, le 9 janvier. «Aujourd’hui, c’est tranquille. Les enfants sont encore à la maison», affirme le directeur de la division remorquage Jean-Sébastien Grenon. Partenaire de CAA-Québec, l’homme précise que l’organisme avait toutefois répondu à 2300 appels à travers la province pour les services de remorquage et de survoltage, un peu avant 10 heures le matin du 9 janvier.

Journée rouge

Lundi, CAA avait demandé à son partenaire de prévoir une journée rouge. En matinée, M. Grenon a dû augmenter ses effectifs sur la route afin de s’assurer que tout un chacun entre au travail à l’heure. Lors d’une journée rouge, Jean-Sébastien Grenon met à la disposition de sa clientèle 14 véhicules plutôt que 12. Il revoit aussi l’horaire des équipes de travail. «Les gens rentrent plus tôt. J’ai deux répartiteurs pour prendre les appels. Avec mes huit lignes téléphoniques, ça va assez vite. Quand les appels diminuent, je retourne les employés selon la demande», dit-il.

À l’intérieur de l’entreprise Mécanique S. Legault de Beauharnois, le téléphone ne dérougissait pas le 9 janvier. Le propriétaire Stéphan Legault explique que les gens appelaient pour des services autres que celui de survoltage par contre. «Habituellement, il faut qu’il y ait des froids deux à trois jours consécutifs (avant qu’un véhicule ne fasse des siennes)», précise-t-il.

Entretien de la batterie

Comment s’assurer que son véhicule démarre comme il se doit par temps froid? MM. Legault et Grenon tiennent le même discours. «Il faut être préventif et faire vérifier la batterie l’automne. Il n’y a pas grand-chose à faire à part cela. Aujourd’hui, les véhicules partent bien par temps froid lorsqu’ils sont bien entretenus», souligne M. Legault. «Il faut s’assurer de le brancher et d’une bonne maintenance de la batterie. Une batterie qui ne part pas, c’est parce que l’entretien de l’automne n’a pas été suivi. Les véhicules aujourd’hui ont de moins de moins besoin d’être branchés», conclut M. Grenon.