Éducation

Sainte-Martine : les enfants invités à la prudence sur le chemin de l'école

le lundi 05 mars 2018
Modifié à 16 h 26 min le 05 mars 2018
Par Production Gravite

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(Texte de Marie-Josée Bétournay) La publication d’un statut sur le compte Facebook Spotted Sainte-Martine le mercredi 28 février, à l’effet qu’un rôdeur circulerait à proximité des écoles primaires et secondaire de Sainte-Martine, a placé les parents en état d’alerte. Le statut se lit comme suit : «Homme rôdant autour des écoles prenant des photos de nos enfants. Sans le bouche-à-oreille, les parents ne seraient pas au courant! La direction est supposément avertie ainsi que le service de police. Certains parents surveillent eux-mêmes leurs enfants dans la cour d’école. Est-ce normal qu’aucun communiqué ne soit fait? Surveillez vos enfants si vous les laissez marcher seuls pour se rendre à l’école! Nous ne sommes jamais trop prudents!» Lundi, le statut avait généré 223 partages et une trentaine de commentaires. Geneviève Rochon, porte-parole de la Commission scolaire de la Vallée-des-Tisserands, mentionne avoir envoyé, par courriel, une lettre aux parents des enfants fréquentant les écoles Sacré-Cœur et Sainte-Martine le jeudi 1er mars, après avoir vu l’information sur les réseaux sociaux. La lettre a aussi été déposée dans le sac d’école des enfants, affirme Mme Rochon. Dans la lettre, on peut lire que les écoles ne peuvent «ni infirmer ni confirmer la véracité de ces propos» (circulant sur les réseaux sociaux). La commission scolaire propose des mesures pour favoriser des déplacements sécuritaires aux élèves, comme «marcher en groupe» et «favoriser l’usage de voies éclairées». Elle invite aussi les parents à rapporter tout événement particulier à la Sûreté du Québec. La missive porte la signature des directrices des écoles Sacré-Cœur et Sainte-Martine, Sophie Madgin et Marie-Josée Meloche. De leur côté, les directions des écoles Sacré-Cœur et Ste-Martine ont avisé la Sûreté du Québec. «Les écoles ont rencontré tous les élèves pour les rassurer et leur demander d’être prudents dans leurs déplacements», conclut Geneviève Rochon.