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Saint-Urbain-Premier doit acheter un camion de pompier pour être aux normes

le vendredi 11 août 2017
Modifié à 0 h 00 min le 11 août 2017
Par Valérie Gagnon

vgagnon@gravitemedia.com

SÉCURITÉ. Saint-Urbain-Premier, petite localité de 1278 habitants, doit remettre à niveau les installations de son service d’incendie (caserne, unité d’urgence et camion-citerne) pour assurer la sécurité des citoyens, mais un règlement d’emprunt de près de 500 000$ a fait reculer plusieurs de ses résidents.

L’achat du camion neuf à autopompes-citernes incluant de l’équipement supplémentaire évalué à 450 000$ est la solution convoitée par les élus. Sa durée de vie est de 25 ans. Cette acquisition réglerait une partie des problèmes au coût le plus bas, selon les élus. L’option est un choix du conseil après avoir effectué des analyses comparatives. Ces démarches sont enclenchées dans le but de remplacer le camion actuel datant des années 1990. Une tenue de registre a eu lieu les 19 et 20 juillet; 114 signatures étaient requises pour que le processus référendaire soit déclenché. Près de 156 personnes ont signé pour s’opposer à ce projet de règlement. Lors d’une séance extraordinaire tenue le 8 août, le conseil a retiré le règlement d’emprunt de 513 9000$, éliminant la possibilité d’un référendum. Une nouvelle proposition d’emprunter 400 000$ pour l’achat d’un camion autopompe-citerne a été présentée aux citoyens lors de cette même assemblée. Si cette alternative est acceptée par les citoyens, une taxe spéciale de 25$ par année apparaîtrait au compte de taxes dès 2019, sur une période de 20 ans, précise la mairesse de Saint-Urbain-Premier, Francine Daigle.

Un problème de sécurité pour les employés municipaux

En 2015, un rapport commandé par le ministère de la Sécurité publique établissait que le camion-citerne n’était plus conforme aux normes des véhicules incendies. «Il s’agit ici d’un problème de sécurité, tant pour la population que pour les pompiers. Les études fournies en 2016 et à nouveau en 2017 par des professionnels indépendants ont mené aux mêmes conclusions», mentionne la municipalité par voie de communiqué. Une recommandation de remplacer le véhicule d’ici 2018 figurait au document. «La décision doit se prendre rapidement puisque le délai de livraison d’un camion incendie est de plus de 300 jours. La Municipalité doit faire preuve de diligence afin d’assurer une couverture incendie à sa population», laisse entendre Mme Daigle dans un bulletin municipal portant spécialement sur le dossier. Une nouvelle séance d’information se tiendra sous peu avant l’ouverture d’un nouveau registre.