Faits divers

SPCA «frustrée» de voir un raton-laveur pris dans un piège

le dimanche 09 juin 2019
Modifié à 7 h 52 min le 09 juin 2019
Par David Penven

dpenven@gravitemedia.com

La SPCA Roussillon a porté secours à un jeune raton laveur dont la patte s’est retrouvée prise dans un piège à la suite d’un signalement. L’événement s’est produit durant la fin de semaine du 1er et 2 juin dans une des villes desservies par l’organisme. Sur sa page Facebook, la SPCA Roussillon a relaté les faits avec l'émoticône «frustré(e)». «Vous ne les appréciez peut-être pas sur votre terrain, peut-être que vous trouvez qu’ils sont une forme de nuisance, peut-être n’aimez=vous pas ce qu’ils peuvent faire à vos plates-bandes, mais ils ont le droit de vivre eux aussi», a écrit l’organisme. Celui-ci rappelle que ce type de pièce aurait pu infliger des blessures sévères à un chien, à un chat et même à un enfant. «Notre équipe a eu du mal à libérer le pauvre raton de sa prise, car le métal était trop rigide», écrit la SPCA Roussillon.
  «Heureusement, nous n’intervenons pas souvent dans des cas comme celui-ci, mais nous recueillons plus de 200 animaux sauvages blessés ou orphelins chaque année.» -Pierre Bourbonnais, directeur de la SPCA Roussillon
  L’organisme n’a pas précisé dans quelle ville la situation s’est produite. Invité par Le Reflet à commenter plus en détail la situation, le directeur de l’organisme de protection des animaux, Pierre Bourbonnais, a rappelé qu’il est interdit de piéger un animal sauvage chez soi en vertu de la Loi. «À moins d’avoir un permis ou d’avoir fait toutes les démarches possibles pour faire partir l’animal. Les citoyens qui sont aux prises avec des animaux sauvages sur leur terrain doivent demander conseil aux organismes comme le nôtre pour connaître les méthodes d’effarouchement et les techniques de prévention. Ce service est toujours offert gratuitement de notre part», souligne M. Bourbonnais.  
Sur la photo, on aperçoit la patte de l’animal prisonnier du piège. (Photo : Facebook)
  La SPCA Roussillon a l’autorisation d’intervenir auprès des animaux blessés ou des petits non sevrés afin de les transférer dans des centres de réhabilitation accrédités par le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs. Ce qui a été le cas pour le raton laveur. «Il se porte assez bien et reçoit des antibiotiques et des anti-inflammatoires. Il est présentement en observation et on espère qu’il va pouvoir garder sa patte», souhaite ce dernier.