Actualités
Un adolescent pédale 600 km pour la cause autochtone
le jeudi 24 septembre 2020
Modifié à 8 h 51 min le 24 septembre 2020
Un élève de l’école Billings à Châteauguay a pédalé 603 km en 6 jours pour la cause autochtone à la fin du mois d’août.
En relevant le défi de se rendre de Montréal à Toronto en vélo, Zach Stabb souhaitait amasser 1500 $ pour Water First, un organisme à but non lucratif voué à fournir l’accès à l’eau potable aux communautés autochtones au Canada. Son objectif a largement été dépassé. Ses efforts ont rapporté 6500 $ à ce jour.
« Le Canada compte plus de 6 % de l’eau douce au monde et j’ai été choqué d’apprendre que 20 % des communautés autochtones ont un problème majeur d’eau potable. De nombreux jeunes de ces communautés finissent par quitter la maison et aller à l’université sans jamais avoir pris un bain ou un verre d’eau à même leur propre robinet. Ceci ne fait aucun sens », exprime l’adolescent de 16 ans.
Il estime que Water First a une approche très pratique et efficace. « L’une des principales initiatives de Water First consiste à offrir des stages de 8 mois qui permettent à de jeunes adultes de ces communautés d’obtenir une certification pour devenir opérateurs de réseau d’eau et/ou surveillants d’environnement, explique-t-il. L’objectif est que ces jeunes adultes nouvellement certifiés deviennent les intendants des systèmes d’eau de leurs régions et réduisent leur dépendance vis-à-vis des ressources extérieures. »
Projet scolaire
Le périple de Zach Stabb a été réalisé dans le cadre de ses études au programme de baccalauréat international de l’école Billings. Il s’agissait de son projet personnel de fins d’études. Son objectif était de recueillir des fonds pour la cause mais, également, de sensibiliser la population au problème.
Le défi
Lors de son défi baptisé « 603kmforhope », Zach Stabb a longé la Voie maritime du Saint-Laurent et le lac Ontario. « Orages, soleil brûlant, vents contraires incessants, avertissements de tornade et piqure de guêpe dans la bouche ont marqué son voyage », détaille-t-il.
« Ce problème est soulevé depuis de nombreuses années, notamment dans les médias. Mon objectif est de m’assurer que cette situation ne tombe pas dans l’oubli et de motiver ceux qui sont au pouvoir à continuer à s’attaquer au problème jusqu’à ce qu’il soit résolu. Il existe de nombreuses organisations comme Water First qui font un excellent travail et les gouvernements devraient bâtir sur le succès de ces organisations et s’associer avec elles pour éliminer le problème une fois pour toutes. L’eau potable est un besoin essentiel de base et aucun enfant ne devrait avoir à vivre toute son enfance sans avoir accès à une ressource que nous tenons tous pour acquis. » de conclure Zach.
Pour en savoir plus ou faire un don à la campagne de Zach, visitez le https://www.canadahelps.org/en/pages/603kmforhope-2/ avant la fin septembre — vous pouvez également acheminer vos dons directement à l’OSBL, Water First, au https://waterfirst.ngo/.
En relevant le défi de se rendre de Montréal à Toronto en vélo, Zach Stabb souhaitait amasser 1500 $ pour Water First, un organisme à but non lucratif voué à fournir l’accès à l’eau potable aux communautés autochtones au Canada. Son objectif a largement été dépassé. Ses efforts ont rapporté 6500 $ à ce jour.
« Le Canada compte plus de 6 % de l’eau douce au monde et j’ai été choqué d’apprendre que 20 % des communautés autochtones ont un problème majeur d’eau potable. De nombreux jeunes de ces communautés finissent par quitter la maison et aller à l’université sans jamais avoir pris un bain ou un verre d’eau à même leur propre robinet. Ceci ne fait aucun sens », exprime l’adolescent de 16 ans.
Il estime que Water First a une approche très pratique et efficace. « L’une des principales initiatives de Water First consiste à offrir des stages de 8 mois qui permettent à de jeunes adultes de ces communautés d’obtenir une certification pour devenir opérateurs de réseau d’eau et/ou surveillants d’environnement, explique-t-il. L’objectif est que ces jeunes adultes nouvellement certifiés deviennent les intendants des systèmes d’eau de leurs régions et réduisent leur dépendance vis-à-vis des ressources extérieures. »
Projet scolaire
Le périple de Zach Stabb a été réalisé dans le cadre de ses études au programme de baccalauréat international de l’école Billings. Il s’agissait de son projet personnel de fins d’études. Son objectif était de recueillir des fonds pour la cause mais, également, de sensibiliser la population au problème.
Le défi
Lors de son défi baptisé « 603kmforhope », Zach Stabb a longé la Voie maritime du Saint-Laurent et le lac Ontario. « Orages, soleil brûlant, vents contraires incessants, avertissements de tornade et piqure de guêpe dans la bouche ont marqué son voyage », détaille-t-il.
« Ce problème est soulevé depuis de nombreuses années, notamment dans les médias. Mon objectif est de m’assurer que cette situation ne tombe pas dans l’oubli et de motiver ceux qui sont au pouvoir à continuer à s’attaquer au problème jusqu’à ce qu’il soit résolu. Il existe de nombreuses organisations comme Water First qui font un excellent travail et les gouvernements devraient bâtir sur le succès de ces organisations et s’associer avec elles pour éliminer le problème une fois pour toutes. L’eau potable est un besoin essentiel de base et aucun enfant ne devrait avoir à vivre toute son enfance sans avoir accès à une ressource que nous tenons tous pour acquis. » de conclure Zach.
Pour en savoir plus ou faire un don à la campagne de Zach, visitez le https://www.canadahelps.org/en/pages/603kmforhope-2/ avant la fin septembre — vous pouvez également acheminer vos dons directement à l’OSBL, Water First, au https://waterfirst.ngo/.
Quatre questions
Q Comment avez-vous été sensibilisé à la cause ? R Au début de mon projet, je cherchais un problème rencontré au Canada. Je voulais soutenir une cause dans mon propre pays. J’ai appris l’existence du problème d’eau potable dans les communautés autochtones et j'ai été étonné. Je ne peux pas croire que cela se passe au Canada. Plus j’en apprenais sur le sujet, plus j’étais certain que c’est le projet que je voulais appuyer. Q Quel est le plus beau souvenir de votre périple ? R C’est certainement lorsque j’ai aperçu la Tour de CN le dernier jour. J’étais tellement épaté, je ne le croyais pas. Tous ces kilomètres et ces efforts douloureux, je voyais finalement la fin de tous mes efforts. Q Quelle a été la plus grande difficulté ? R Le dernier 25km du premier jour de 124km alors que j’ai affronté deux orages et un vent de face fort. Je n’avais pas suffisamment mangé dans la journée et la fatigue s’est fait sentir rapidement. Je n’étais plus capable de fonctionner, j’étais constamment dans la lune et j’avais encore une heure à faire. J’ai finalement pu finir ma journée et lorsque je me suis étendu sur mon lit à l’hôtel, je me suis endormi instantanément. Q Votre objectif est largement dépassé. Qu’est-ce que ça représente pour vous ? R Je suis très content du succès remporté par la campagne de financement, tout l’argent reçu va directement à l’organisation Water First. Je veux remercier tout le monde pour leur soutien. Le projet a connu un bon succès et j’espère continuer à jouer un rôle pour conscientiser la population à cette question. J'ai reçu des messages des gens habitant dans les communautés affectées et j'espère aider à résoudre le problème.