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Un duo au parcours exceptionnel

le lundi 31 août 2015
Modifié à 0 h 00 min le 31 août 2015
Par Michel Thibault

mthibault@gravitemedia.com

La Châteauguoise Maya Celuch et sa jeune chienne Milly ont vite grimpé les échelons dans le monde de la compétition canine.

Initié à la discipline en début d'année, le duo a décroché le titre québécois dans sa catégorie en juin puis raflé la deuxième place au Championnat national canadien d'agilité canine disputé du 20 au 23 août à Burnaby en Colombie-Britannique. Sa performance lui a valu une des quatre places disponibles dans l'équipe canadienne qui ira aux championnats du monde prévus en avril 2016 aux Pays-Bas.

Record battu

La manieuse de Milly ne tarit pas d'éloges à son égard. «Elle a juste deux ans et demi. Son parcours est exceptionnel. D'habitude, ça prend quelques années avant d'aller aussi loin», dit Maya Celuch. La femme de 28 ans est elle aussi une verte recrue. Milly est son premier chien.

D'abord un chien de famille

Au débart, la petite Pembroke Welsh Corgi n'a pas été adoptée pour faire de la compétition. «On voulait un chien de famille», précise Maya Celuch. Pour qu'elle soit bien éduquée, elle a suivi le conseil de lui faire prendre un cours d'obéissance de base. C'est à cette occasion que le talent de Milly s'est révélé. «On nous a dit qu'on avait un chien de troupeau et on nous a suggéré de le faire travailler. Elle a commencé l'agilité et ça allait bien. On se rendait compte qu'elle était formidable», raconte la manieuse qui s'entraine avec sa partenaire au centre Guides Canins à Saint-Lazare.

Aspirante vétérinaire

Diplômée en éducation physique, Maya Celuch a amorcé un changement de carrière. Elle est retournée aux études en médecine vétérinaire. Elle occupe présentement un poste de réceptionniste à l'Hôpital vétérinaire de Mercier pour se familiariser avec le domaine.

Les épreuves

Les concours d'agilité consistent à franchir des parcours à obstacles le plus rapidement possible. Le manieur doit guider son partenaire à quatre pattes sans laisse, sans gâterie et sans le toucher. «Le chien n'a aucune idée du parcours. Il doit strictement suivre le manieur», souligne Maya Celuch. Le manieur, lui, a le droit de scruter le circuit pendant cinq minutes avant la compétition.