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Économie

Un duo de rassembleuses à la tête de la Chambre de commerce

le jeudi 28 janvier 2021
Modifié à 10 h 13 min le 28 janvier 2021
Par Eric Tremblay

etremblay@gravitemedia.com

Suzanne Carrier accède à la présidence de la Chambre de commerce et d’industrie de Beauharnois, Valleyfield et du Haut-Saint-Laurent (CCIBVHSL) tandis que Éliane Galipeau a été embauchée comme directrice générale. Deux femmes qui prônent le travail d’équipe, ce qui arrive à point alors que l’organisation vit une situation financière difficile.  «La présidence, c’est un titre avec des responsabilités, a d’abord indiqué la nouvelle présidente. Mais la CCIBVHSL, c’est aussi ses administrateurs, c’est ma gang. »
Pour celle qui est propriétaire de la boutique Femme ou Fille, l’organisation doit continuer de se relever les manches et travailler dans sa communauté. Surtout en temps de pandémie. «On a vu un engagement pour l’achat local et on doit continuer à le promouvoir, dit-elle. C’est beau l’achat en ligne, mais on doit être content d’aller marcher dans nos centres-villes. »
Parmi ses mandats, Mme Carrier aura à poursuivre la modernisation de la CCIBVHSL et entreprendre un grand virage web. Maxime Arsenault (vice-président), Anick D’Arcy (trésorière) et André-Philippe Saint-Germain occupent des fonctions dans le conseil d’administration. Celui-ci est renouvelé avec sept nouveaux membres. Il s’agit de Stéphane Brais, Éric Besner, Steve Charland, Mélanie Gauthier, Claude Lemieux, Pedro Lopez et Marie-Andrée Prévost.
Éliane Galipeau
La communauté d’affaires sur le coeur La nouvelle présidente pourra compter sur Éliane Galipeau comme directrice générale. Pendant 12 ans, elle a opéré Fan Fan Soleil avec pignon sur rue, notamment sur Victoria à Valleyfield. Elle vend désormais sa marchandise uniquement en ligne. Mais elle connaît la réalité des commerçants. «La communauté d’affaires, je l’ai sur le coeur, a-t-elle indiqué. C’est un beau défi malgré la pandémie. Je crois qu’en relevant nos manches, et si on travaille ensemble, on peut réaliser quelque chose d’extraordinaire. » Elle se qualifie de fille de collaboration qui aime travailler avec tous les acteurs du milieu. Discuter avec eux pour comprendre leur réalité et les aider à rayonner. Quant à la COVID que l’on vit actuellement, elle soutient qu’il y aura un excellent «après» si les gens travaillent de pair. Au sujet des centres-villes, elle est d’avis qu’ils sont le coeur des communauté et qu’il faut en prendre soin. «Ça ne passe pas juste par le web, assure Mme Galipeau. Il faut les redynamiser, autant à Valleyfield, qu’à Beauharnois, à Huntingdon et les autres. En les reconnectant avec la population. Donner envie aux gens de sortir de chez eux. » Éliane Galipeau succède à Annie Bergeron qui n’est restée que quelques mois en poste. Des finances dans le rouge Les états financiers de la CCIBVHSL sont loin d’être reluisants. Les actifs nets présentent une insuffisance de 43 756 $. L’annulation de la majorité des activités, la fermeture du bureau et le télétravail, tous engendrés par la COVID, placent l’organisation en situation précaire. La firme Goudreau et Poirier a même écrit dans son audit que :«La poursuite de l’existence de l’organisation dépend de sa capacité de restaurer et de maintenir les financement de fonctionnement. » Patrick Loiselle, le président sortant, a rappelé que la dernière année en avait été une en deux temps. Qu’elle suivait une année de transition. Dès le 13 mars, la Chambre a pris un rôle de soutien auprès de ses membres affectés par la pandémie. Mais les événements ont été annulés. «J’entrevois l’avenir avec optimisme, a-t-il cependant laissé entendre. La Chambre existe depuis 1888. C’est l’une des plus vieilles. Elle était là à la dernière pandémie. Aussi lors des guerres et des récessions. La Chambre a toujours su se relever. »