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Un jeune cerf dans leurs cours au centre-ville de Châteauguay

le lundi 03 juin 2019
Modifié à 13 h 17 min le 03 juin 2019
Par Patricia Blackburn

pblackburn@gravitemedia.com

Un jeune cerf de Virginie a passé quelques jours sur des terrains d’un secteur résidentiel de Châteauguay. Un résident de la rue Beurling a contacté le Soleil de Châteauguay pour signaler cette présence inusitée. «Mes six voisins et moi pouvons apercevoir le chevreuil depuis dimanche (le 19 mai). Il saute d’une cour à l’autre» avait indiqué Patrick Grenier. La police de Châteauguay ainsi que le ministère de la Faune ont été avisés. [caption id="attachment_64601" align="alignright" width="314"] L'animal a été aperçu dans un quadrilatère du secteur de la rue Beurling.[/caption] Mais l’animal était introuvable lorsque les agents de la faune sont intervenus, le 21 mai. «Nous avons en effet reçu trois signalements, pour les 19, 20 e 21 mai, concernant cet animal qui est demeuré dans le même quadrilatère pendant ces trois jours. Mais il a probablement regagné par lui-même un boisé», rapporte Sylvain Carrier, porte-parole pour le ministère de la Faune. L’animal aura toutefois dû traverser plusieurs autres cours avant de retrouver sa voie, puisque le secteur de la rue Beurling est dans une vaste zone résidentielle, plutôt éloignée des boisés. Comportement inhabituel? «À cette période de l’année, la femelle se débarrasse de ses petits de l’an passé (presque 1 an).  Elle doit mettre bas pour l’arrivée de son ou ses petits faons. Il peut arriver que ses petits (presqu'un an) soient désorientés et se retrouvent en ville. Lorsqu’un cerf se sent en sécurité avec de la nourriture (de l’herbe, des pousses de jardin, des pissenlits ou des ramilles d’arbre), il va demeurer dans cet endroit en se promenant ici et là» explique M. Carrier concernant la situation. Comment intervenir? «Pour que les agents de la faune puissent intervenir, le cerf ou l’orignal doit être confiné, c’est-à-dire pris entre des clôtures de résidence et que ses chances de s’échapper soient minces. On est alors en mesure de neutraliser l’animal à l’aide d’un produit immobilisant. Par la suite, on relocalise le cerf plus loin dans son milieu naturel», conclut le porte-parole. [caption id="attachment_64597" align="alignnone" width="444"] (Gracieuseté, Patrick Grenier)[/caption] [caption id="attachment_64596" align="alignnone" width="444"] (Gracieuseté, Patrick Grenier)[/caption]