Faits divers

Un mégot dans un pot de fleur aurait causé un incendie

le lundi 25 mai 2020
Modifié à 7 h 38 min le 25 mai 2020
Par Audrey Leduc-Brodeur

aleduc-brodeur@gravitemedia.com

Un mégot de cigarette laissé dans de la terre noire est possiblement à l’origine d’un incendie qui a lourdement endommagé une résidence de la rue de la Goélette à Sainte-Catherine, le samedi 23 mai, peu avant 6h en matinée.  À lire aussi : Le feu a pris dans le paillis Plus de 25 pompiers des services incendie de Saint-Constant, Sainte-Catherine, Candiac, La Prairie et Saint-Philippe ont été mobilisés pendant deux heures. Selon le chef de division d’opération de la Régie d’incendie Saint-Constant – Sainte-Catherine, tout porte à croire que les flammes ont pris naissance dans le pot à fleurs, puis se sont propagées au balcon, au bâtiment et à la toiture. «Les policiers sont rapidement arrivés sur les lieux, relate Claude Brosseau. Le résident de la maison les a aidés en éteignant les flammes avec le boyau d’arrosage.» Ce dernier, avec qui Le Reflet s’est entretenu, a confirmé avoir collaboré à l’opération. L’homme qui préfère garder l’anonymat s’en est sorti indemne. Sa collection de guitares a aussi été préservée des flammes et de l’eau, grâce au travail des pompiers, qu’il remercie. «Les assurances devront évaluer l’ampleur des dommages. Ma priorité est de me trouver un logement, alors que c’est difficile dans le contexte de la pandémie», fait-il remarquer.

Mégot et terre noire 

Bien que l’enquête soit toujours en cours, l’hypothèse du mégot de cigarette est la plus probable, indique M. Brosseau. Celui-ci rappelle que les circonstances sont donc vraisemblablement les mêmes que celles entourant l’incendie qui a ravagé une maison de ville sur la Vivaldi à Saint-Constant plus tôt cette semaine.  «Dans le cas de la résidence de Sainte-Catherine, il semblerait qu’un ami de passage la veille l’ait laissé dans un pot sur le balcon. C’est une très mauvaise habitude des gens de se servir de la terre pour éteindre leur mégot, souligne le chef d’opération qui évoque une méconnaissance des fumeurs à ce sujet pour l’expliquer. Malheureusement, les racines et le vent font en sorte que ça brûle.» Par ailleurs, la Régie d’incendie de Saint-Constant – Sainte-Catherine a dû intervenir à quatre reprises, vendredi, pour éteindre des feux de paillis, rapporte M. Brosseau. Cette autre matière est hautement inflammable, rappelle-t-il.