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Un parcours « incroyable » pour Eliana Todaro

le mercredi 01 décembre 2021
Modifié à 16 h 25 min le 01 décembre 2021
Par Marie-Josée Bétournay

redactionsc@gravitemedia.com

Eliana et Yannick : deux danseurs fiers de leur parcours à Révolution. (Photo: OSA IMAGES)

Eliana Todaro, une résidente de Châteauguay, considère «incroyable» son parcours à la saison 3 de l’émission Révolution aux côtés de son partenaire de danse, Yannick Fahey. Le duo en était à sa première participation à l’émission et s’est faufilé lentement, mais sûrement jusqu’à la finale.

« Je suis super ravie de l’avoir fait et m’être rendue à la fin, de vivre l’aventure au complet. On a travaillé fort. C’était ardu, intense », résume la danseuse qui s’entrainait à New York, au moment de l’entrevue. Le soir du 28 novembre, Eliana et Yannick comptaient parmi les quatre finalistes de Révolution. Leur aventure a pris fin après un numéro de hip-hop à leur image. «En finale, on a fait un retour sur ce que nous avons présenté à l’audition, à ce que le monde nous a connu», précise Eliana.

Le duo a fait un clin d’œil au cinéma muet. Les danseurs ont bougé sur la pièce Padam Padam interprétée par Édith Piaf. La chorégraphie se jouait sur deux pans : les moments marquants du duo depuis la ronde 1 et les épisodes behind the scene des danseurs, ceux derrière les caméras.

Le moment Révolution, les deux artistes en équilibre sur la tête en simultané, demandait de l’agilité et davantage d’acrobaties. Le moment a été marqué du sceau de la réussite. «On ne l’avait jamais eu avant de monter sur scène. On est super contents du résultat», explique Eliana. Le vécu du duo à Révolution a été présenté tantôt devant une pellicule de film, tantôt derrière. L’ajout de l’accessoire a constitué un défi en soi. L’équipe de production a procuré la pellicule aux danseurs de hip-hop pour la dernière répétition seulement. Le duo a usé d’imagination pour l’entrainement. «On pratiquait avec une barre de ballet pour faire un semblant de la pellicule», lance la danseuse.

« Au niveau de la musique »

Le 28 novembre, Eliana et Yannick ont réussi «à être au niveau de la musique» à travers leur chorégraphie, ont indiqué Les Twins. Jean-Marc Généreux a vanté le talent du duo qui est parvenu à matérialiser la musique à l’aide de mouvements originaux. « Vous allez super loin. Vous êtes brillants et charismatiques », a-t-il confié. Lydia Bouchard a souligné également l’originalité du numéro. « Ça aurait pu être convenu et ce n’était pas convenu à cause de votre vocabulaire, votre musicalité, la recherche, le meilleur de ce que vous pouvez donner. Vous vous êtes sans arrêt renouvelés », a-t-elle affirmé.

Eliana Todaro a vécu l’expérience Révolution aux côtés d’artistes issus de la communauté de la danse, dont Virginie Primeau-Poirier et Nikita Druzhynin, des danseurs de Mercier. Elle s’est dite «éblouie» de voir le couple sortir du ballroom, son style de danse de prédilection. « Chaque fois sur la scène, c’était différent. Même s’il y avait du ballroom, (leur numéro) était recherché, artistique. Ils ont pris des risques, (ils n’avaient) pas peur de s’aventurer dans l’inconnu », indique-t-elle.

Tom et Jerry

Dès le début de l’aventure, Eliana et Yannick ont attiré la sympathie des juges qui les ont baptisés Tom et Jerry. Cette analogie les a suivis jusqu’en finale. La résidente de Châteauguay y voit là «un compliment». Elle se dit « flattée », mais précise que le duo a démontré des facettes hors du registre des deux personnages animés durant Révolution. « On peut garder le surnom dans nos cœurs, mais on a plus à offrir », souligne-t-elle.

Eliana Todaro et Yannick Fahey forment un duo depuis juin, dans le cadre de l’émission Révolution. La résidente de Châteauguay assure qu’ils travailleront à nouveau ensemble. Bientôt, ils commenceront les répétitions en vue de la tournée Révolution prévue de février à avril dans les grandes villes du Québec. Et la suite? « Yannick et moi, on va prendre ce qui nous arrive. On ne forcera pas les choses. Il y a eu une belle réception de notre duo, on ne refusera rien », conclut Eliana.