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Un premier roman pour ventiler et évacuer son anxiété

le mardi 26 avril 2022
Modifié à 13 h 01 min le 26 avril 2022
Par Yanick Michaud

ymichaud@gravitemedia.com

Jessy Kime Montpetit n’avait pas prévu d’écrire un premier roman. « Ce n’était pas dans les plans, mais finalement ça a été un beau projet, un défi qui a fait du bien », explique la jeune femme qui se qualifie d’anxieuse. (Photo Journal Saint-François – Gracieuseté)

En 2018, alors que tout semble bien aller en surface, Jessy Kime Montpetit se lance, un peu par accident, dans l’écriture pour évacuer le stress de la vie.

La jeune trentenaire vient de publier son premier roman, Derrière la porte rouge… le chemin du bonheur! Elle s’y raconte sous la forme d’un journal intime d’une femme anxieuse. « J’étais propriétaire de dépanneurs et de restaurants, alors que je suivais la trace de mes parents. Mais quand ma grand-mère est décédée, je me suis rendu compte que je ne voulais pas faire ça. En plus, j’ai été diagnostiquée avec de l’anxiété. Je me suis enfermée dans mon chalet pour me vider l’esprit et me faire du bien en écrivant, en mettant sur papier mes états d’âme », lance la mère de famille qui réside à Saint-Louis-de-Gonzage, mais qui est originaire de Châteauguay.

Des encouragements de ses amis

Alors qu’elle diffuse sur les réseaux sociaux ses premiers écrits, ses proches lui disent qu’ils ont aimé ce qu’elle a fait et qu’ils aimeraient en lire plus.

« Ça me faisait du bien et en même temps, les gens aimaient ça. J’ai donc continué, avant de l’envoyer dans une maison d’édition. Ça a finalement abouti en un projet de livre, ce que je n’avais jamais envisagé », explique Jessy Kime Montpetit qui l’a vu comme un défi.

« L’histoire que j’ai écrite c’est une façon de montrer aux gens que malgré les passages difficiles, il y a toujours du positif dans la vie. Ça s’adresse à tout le monde et les gens anxieux y trouveront de belles choses », précise celle qui travaille maintenant à temps plein pour un employeur, ce qui lui enlève du stress, de la pression.  

« J’ai moins de gestion à faire. J’ai lâché les restaurants, les dépanneurs, mais je suis aussi maman d’une petite fille d’un an et demi, ce qui fait que je ne me lancerai pas tout de suite dans l’écriture d’un second livre », précise celle qui fait de la représentation et qui travaille sur la route. « Mais je ne dis pas que je ne retournerai pas dans mon chalet dans les Cantons-de-l’Est pour ventiler et écrire encore un peu », conclut celle qui vend son livre 25 $. On peut se le procurer en passant par sa page Facebook ou au jkime13@outlook.com.

Le livre se présente un peu sous la forme d'un journal intime avec des annotations, des croquis. Un roman dont une partie de l'action se déroule à Sainte-Barbe et qu'il fait du bien de découvrir. (Photo Journal Saint-François - Yanick Michaud)