Communauté

Une campagne du coquelicot chaotique

le mercredi 11 novembre 2015
Modifié à 0 h 00 min le 11 novembre 2015
Par Patricia Blackburn

pblackburn@gravitemedia.com

Pharmaprix, Maxi, Super C. Par un curieux concours de circonstances, ces trois commerces de Châteauguay n’auront pas participé à la traditionnelle vente du coquelicot cette année.

Jasmine Zitouni, de la Légion Royale Canadienne (LRC)-division Châteauguay, était choquée, le 10 novembre, à quelques heures de la fin de la campagne du coquelicot. Cette activité, devenue tradition en l’honneur des anciens combattants, constitue la principale source de financement pour la Légion. «C’est la première fois qu’on nous refuse de vendre nos coquelicots à ces endroits. J’estime que nous perdrons au moins 3000$ en profits, pour une campagne qui nous permet en moyenne de récolter 10 000$», déplore-t-elle.

Des lettres ont d’abord été envoyées aux trois commerces au mois d’août pour demander l’autorisation d’installer un kiosque de vente ou une boîte pour recueillir les dons. En octobre, toujours sans réponse, le président de la Légion a tenté de savoir ce qu’il en était, en vain.

Malentendu dans les trois cas

Après la sortie publique de Mme Zitouni pour dénoncer la situation, le siège social de Pharmaprix a rapidement réagi en expliquant qu’il s’agissait d’un malentendu et en offrant un don de 1000$ pour la campagne locale du coquelicot.

Du côté du Maxi et du Super C, on évoque aussi de «malheureux malentendus». «Je ne sais pas ce qui s’est passé, a répondu Jean-François Blanchard, assistant-directeur du Maxi Châteauguay. C’est une campagne qu’on soutient tout le temps.»

La directrice du Super C, Mélanie Julien, parle quant à elle d’une situation exceptionnelle. «La gérante qui a reçu la demande de la Légion est tombée gravement malade. Elle est en congé de maladie depuis. Le papier a dû se perdre», regrette-t-elle.

Les deux directeurs ont signifié leur intention de contacter personnellement l’organisation locale de la Légion pour offrir leurs excuses.