Communauté

Une étudiante au grand coeur

le vendredi 15 janvier 2021
Modifié à 11 h 48 min le 15 janvier 2021
Par Michel Thibault

mthibault@gravitemedia.com

[caption id="attachment_97979" align="alignnone" width="1706"] Vicki Boucher (Photo gracieuseté Mathieu Béslile)[/caption] Malgré son emploi du temps chargé et le contexte de la pandémie, une jeune femme de Châteauguay a perpétué la tradition familiale d’aider dans le temps des Fêtes. Étudiante en criminologie à l’Université de Montréal et à l’emploi de l’hôpital Pierre-Boucher, Vicki Boucher était bien occupée au mois de décembre. Elle a néanmoins recueilli des dons en nourriture, argent et vêtements pour les offrir à une famille dans le besoin. Un appel à tous lancé sur Facebook lui a permis de remplir les coffres arrière de deux voitures pour la bonne cause. Plusieurs proches et amis ont contribué. « Ça me fait plaisir d’aider les gens dans le besoin. Avec la COVID, plusieurs personnes ont perdu leur emploi. C’était important pour moi de gâter une famille dans le temps des Fêtes », a indiqué la bonne Samaritaine âgée de 24 ans. Elle a précisé qu’habituellement, elle et ses parents cuisinent des pâtisseries maison en décembre et ils recueillent des vêtements chauds pour offrir le tout à des personnes sans abri. « Cette année, ce n’était pas une super idée à cause des contacts à limiter. Alors j’ai choisi une autre formule », explique Vicki. C’est sa tante Manon Latulippe qui a informé le journal de son beau geste. « Une belle histoire de la jeunesse d’aujourd’hui cher Monsieur! Vicki au grand coeur aura aidé une famille dans le besoin même avec ce fameux virus qui nous met dans tous nos états ces temps-ci ! » a-t-elle écrit dans un courriel envoyé à l’auteur de ces lignes, signé « Manon Latulippe, fière de faire partie de la vie de cette jeune femme! » Cuisines et couvre-feu Vicki Boucher occupe un emploi d’étudiante aux cuisines de l’hôpital Pierre-Boucher. Comment ça se passe ? Craint-elle la COVID ? « On est quand même bien protégés. On porte des jaquettes, des visières. Ce n’est pas si pire. Mais c’est spécial comme ambiance de travail », a-t-elle confié. Et comment compose-t-elle avec le couvre-feu ? « Je termine vers 8h alors je me sens illégale dehors même si j’ai le droit », dit-elle. « C’est sûr que c’est un peu plate mais je me concentre plus sur mes études. »