Une histoire de charnier mal située

Une histoire de charnier à Châteauguay qui circule sur les réseaux sociaux n'est pas fondée.

Une histoire de charnier à Châteauguay qui circulait sur les réseaux sociaux était mal situé dans l'espace et le temps.

«Au début du printemps, un charnier a été découvert derrière l'église de la ville. Plusieurs dizaines de dépouilles d'animaux, dénudés de leur fourrure, étaient sur place, à la vue des gens. Le mapaq et la SPCA avaient été contactés à l'époque mais ne pouvaient rien faire», lit-on dans le texte accompagné d'une photo dégoûtante de carcasses d'animaux sauvages publié par le compte «Blacklist animaux de compagnie».

Contacté par le journal Le Soleil, la police de Châteauguay et le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs avaient indiqué n'avoir aucune information sur le sujet. «Ça a l'air d'un canular ou d'un malentendu», a indiqué le porte-parole du ministère Jacques Nadeau.

Finalement, c'est un malentendu. Le journal a parlé à la dame qui a alerté Blacklist animaux de compagnie. Résidante de Saint-Léonard, Tessie Racanelli a indiqué Châteauguay à Blacklist mais, questionnée par Le Soleil, elle a réalisé que la macabre découverte avait été faite derrière l'église Saint-Clément à Beauharnois. Pas ce printemps mais en avril 2014. Le journal en avait parlé à l'époque. Voir http://www.myvirtualpaper.com/doc/hebdo_le-soleil-de-valleyfield/sova2014-05-10/2014050901/14.html#14