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Une locataire laisse sa maison en piteux état

le mardi 04 juin 2019
Modifié à 14 h 31 min le 04 juin 2019
Par Valérie Gagnon

vgagnon@gravitemedia.com

Un résident de Sainte-Martine qui louait sa maison a perdu beaucoup d’argent et vécu beaucoup de désagréments. Sa locataire est partie le vendredi 17 mai sans laisser d’adresse. Jean-Pierre Primeau se retrouve avec une propriété encombrée de déchets. L’homme possède sa maison depuis 30 ans. Il ne l’habite plus depuis près de 10 ans. Un de ses amis louait sa maison, tout allait bien. En 2017, il a fait signer un bail de deux ans à une locataire qui semblait fiable. M. Primeau avait pris soin de faire une enquête de crédit et tout était correct. Les problèmes n’ont pas commencé dès que la dame a emménagé dans la maison du rang Roy sur le bord de l’eau. Depuis quelques mois, il ne recevait plus les paiements du loyer de sa locataire et elle n’était plus joignable. « Son fils venait souvent et je crois que c’était lui qui vivait là », indique-t-il. Des buttes de billots de bois, des pneus, des meubles, des vidanges sont accumulés sur son terrain à l’extérieur. Le Soleil de Châteauguay a tenté de rejoindre la locataire mais cette dernière n'a pas retourné l'appel. Les pompiers ont fait une inspection au domicile et l’état des lieux ne mettait pas en danger les occupants, selon ce que le service des incendies de Sainte-Martine a mentionné au propriétaire. Le 11 avril, un incendie de nature indéterminé dans une roulotte est survenu à cette demeure un peu avant minuit, indique Ingrid Asselin, porte-parole de la Sûreté du Québec. Les pompiers de Sainte-Martine sont intervenus. « Il buvait de la bière et il la garrochait dehors, déplore Jean-Pierre Primeau. Ça fait partie du loyer ça? C’est moi qui faut qui ramasse la marde », déplore-t-il. La municipalité de Sainte-Martine a émis un avis pour que la demeure soit conforme au règlement de nuisance. Le conseil municipal a le droit de faire nettoyer le terrain ou bâtiment aux frais du propriétaire, mais M. Primeau a engagé un homme de main pour effectuer les travaux. « Je le paye 15 $ de l’heure pour faire ça. C’est au moins 40 heures de travail pour les prochaines semaines », s’indigne-t-il. Après toutes ces nuisances, Jean-Pierre Primeau a fait une requête à la Régie du logement. Il estime ses pertes d’argent à 3000 $.