Une région mobilisée pour le port du masque

Plusieurs partenaires de Beauharnois-Salaberry ont uni leurs efforts autour du port du masque. Une petite geste pour soi, mais surtout pour les autres afin de contribuer à mettre un frein à la pandémie. Le port du couvre-visage dans les lieux publics fermés est obligatoire depuis samedi. La corporation de développement communautaire de Beauharnois-Salaberry a initié un mouvement régional. Ainsi, 550 masques seront distribués via le réseau communautaire à des clientèles ciblées. Avec les indications pour avoir une utilisation adéquate du couvre-visage. Des dons gratuits grâce au soutien financier des députés Claure Reid et Claire IsaBelle et de la MRC. Robin-Philippe Lamonde, administrateur à la Chambre de commerce et d’industrie de Beauharnois-Valleyfield-Haut-Saint-Laurent, a quant à lui mentionné que la clef du succès résidait dans l’apport des membres. La sensibilisation des commerçants et des clients est importante pour garantir des retombées positives. Le maire de Beauharnois, Bruno Tremblay, a pour sa part indiqué qu’il était important que la population comprenne la portée de chaque geste qui est posé. «Il ne faut pas banaliser la situation, a-t-il lancé. Le port du masque doit être pris au sérieux. On n’est pas encore sorti de l’auberge comme on dit en bon québécois. » Les efforts portent fruits [caption id="attachment_86550" align="alignright" width="444"] Patrick Murphy Lavallée du CISSSMO avec Édith Gariépy de la CDC de Beauharnois-Salaberry et des couturières des Anges Masqués, de Cré-Actions du Suroît et du Cercle des fermières de Sainte-Martine qui ont fabriqué des couvre-visage.[/caption]

Dominique Pilon, directeur des programmes jeunesse et des activités de santé publique au CISSSMO a indiqué que le nombre de nouveaux cas étaient en diminution dans la MRC de Beauharnois-Salaberry depuis un mois. Signe que les efforts portaient fruits. Mais ce n’est pas une raison pour diminuer la protection. «Le virus est insidieux, a-t-il précisé. Il est à prendre au sérieux. Le port du masque est un petit geste pour réduire la propagation. » Il a félicité la mobilisation régionale. Les acteurs locaux ont dès le départ offert une belle collaboration et ont fait de la lutte à la pandémie leur cheval de bataille. L’objectif est de contrôler la transmission du virus. Avec ultimement la découverte et la disponibilité d’un vaccin. Pour retrouver une vie normale souhaite Claude Reid. «La masque, on ne le porte pas de gaieté de coeur, mais pour éviter un reconfinement, a dit le député de Beauharnois. On le fait pour nous, mais pour nos amis et notre entourage aussi. » Il faut désormais que la population le porte. Que les commerçants obligent cet élément auprès de leurs clients. Mercredi matin dans La Presse, on rapportait l’agression d’une sexagénaire dans un dépanneur. Celle-ci aurait demandé à une autre cliente de prendre ses distances, de respecter la distanciation. Claude Reid a appelé à la collaboration, mais il fait confiance aux citoyens et aux employeurs. «Il y aura une période de rodage, dit-il. Le message de mobilisation qu’on envoie c’est qu’on ne souhaite pas arriver aux amendes. » La présence policière et d’agents de la CNESST sera toutefois plus grande mentionne-t-il. D’autant plus qu’on vit tous sur la même planète ajoute Claire IsaBelle. «C’est une initiative essentielle pour soi et pour les autres, a laissé entendre la députée de Huntingdon. C’est vrai qu’il y aura des récalcitrants. Mais tous devront embarquer et s’entraider sinon ce ne sera pas jojo. »