Éducation
Urgent besoin d’écoles primaires dans le secteur de Châteauguay
le mardi 30 avril 2019
Modifié à 19 h 48 min le 30 avril 2019
La Commission scolaire francophone des Grandes-Seigneuries estime qu’il faudra construire quatre nouvelles écoles primaires dans le secteur ouest de son territoire, soit pour les villes de Châteauguay, Mercier et Léry à très court terme. Ce, afin de répondre à une «croissance permanente» de sa clientèle.
Deux agrandissements sont pourtant toujours en cours aux écoles Saint-René (Mercier) et Gérin-Lajoie (Châteauguay). Celles-ci verront leur superficie doubler pour la rentrée 2019.
Néanmoins, la présidente du Conseil des commissaires de la CSDGS, Marie-Louise Kerneïs, estime qu’il manquera encore 50 classes d’ici les prochaines années. Pour la rentrée 2019, nos locaux seront déjà utilisés à 100%», dit-elle.
Trois facteurs
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L’agrandissement de l’école Saint-René, à Mercier. (Photo: Simon Deschamps)[/caption]
La situation s’explique principalement par trois facteurs, précise la présidente. L’implantation de la maternelle quatre ans, qui oblige les commissions scolaires à offrir ce nouveau service si les parents en font la demande, et qui exerce donc une pression sur l’espace déjà manquant dans les écoles. Le ratio élèves-enseignant, revu à la baisse. Et une «nouvelle réalité sociale, où il y a plus de familles reconstituées et un plus grand nombre de familles immigrantes, lesquelles ont souvent plus d’enfants que la moyenne québécoise», soutient Mme Kerneïs. «On est à 2,5 enfants par famille dans le secteur, alors que la moyenne est de 1,5 au Québec», illustre-t-elle.
Nouvelle école à Léry
Déjà sur la planche à dessins, la future école primaire prévue à Léry (6 classes préscolaires et 18 classes primaires) devrait aider à résorber une partie du problème. La CSDGS attend toujours la confirmation du financement du ministère de l’Éducation pour lancer le chantier. Confirmation qui devrait arriver «imminemment», fait savoir Mme Kerneïs.
[caption id="attachment_62144" align="alignleft" width="216"]
Marie-Louise Kerneïs. (Photo:Archives)[/caption]
Mais il faudra construire encore trois autres écoles en plus de celle de Léry pour répondre à la «croissance permanente de la clientèle». Dans combien de temps? «Le plus rapidement possible, s’est-elle contentée de dire, en spécifiant que les délais dépendront de la vitesse à laquelle le Ministère pourra octroyer le financement.
De son côté, la CSDGS a déjà demandé aux villes de Mercier et de Châteauguay si elles disposaient de terrains à lui céder pour construire les futures écoles.
Pas d’école dans le parc Vincent, tranchent les conseillers
La Ville de Châteauguay avait, à cette fin, ciblé un terrain situé dans une partie du parc Vincent (rues Carrillon et Marquette). Ce choix a été présenté au Conseil de Ville à la séance du 18 mars. Or les conseillers municipaux ont rejeté à 6 contre 1 cette proposition (le conseiller Éric Allard s’est retiré du vote). Le principal argument étant la perte du seul espace vert des environs au profit d’un bâtiment. Le conseil de Ville n’a pas fermé la porte à explorer d’autres possibilités.
Actuellement, la CSDGS compte 11 écoles primaires réparties sur le territoire de Mercier et Châteauguay.
À lire également: Les écoles anglophones sous pression
L’agrandissement de l’école Saint-René, à Mercier. (Photo: Simon Deschamps)[/caption]
La situation s’explique principalement par trois facteurs, précise la présidente. L’implantation de la maternelle quatre ans, qui oblige les commissions scolaires à offrir ce nouveau service si les parents en font la demande, et qui exerce donc une pression sur l’espace déjà manquant dans les écoles. Le ratio élèves-enseignant, revu à la baisse. Et une «nouvelle réalité sociale, où il y a plus de familles reconstituées et un plus grand nombre de familles immigrantes, lesquelles ont souvent plus d’enfants que la moyenne québécoise», soutient Mme Kerneïs. «On est à 2,5 enfants par famille dans le secteur, alors que la moyenne est de 1,5 au Québec», illustre-t-elle.
Nouvelle école à Léry
Déjà sur la planche à dessins, la future école primaire prévue à Léry (6 classes préscolaires et 18 classes primaires) devrait aider à résorber une partie du problème. La CSDGS attend toujours la confirmation du financement du ministère de l’Éducation pour lancer le chantier. Confirmation qui devrait arriver «imminemment», fait savoir Mme Kerneïs.
[caption id="attachment_62144" align="alignleft" width="216"] Marie-Louise Kerneïs. (Photo:Archives)[/caption]
Mais il faudra construire encore trois autres écoles en plus de celle de Léry pour répondre à la «croissance permanente de la clientèle». Dans combien de temps? «Le plus rapidement possible, s’est-elle contentée de dire, en spécifiant que les délais dépendront de la vitesse à laquelle le Ministère pourra octroyer le financement.
De son côté, la CSDGS a déjà demandé aux villes de Mercier et de Châteauguay si elles disposaient de terrains à lui céder pour construire les futures écoles.
Pas d’école dans le parc Vincent, tranchent les conseillers
La Ville de Châteauguay avait, à cette fin, ciblé un terrain situé dans une partie du parc Vincent (rues Carrillon et Marquette). Ce choix a été présenté au Conseil de Ville à la séance du 18 mars. Or les conseillers municipaux ont rejeté à 6 contre 1 cette proposition (le conseiller Éric Allard s’est retiré du vote). Le principal argument étant la perte du seul espace vert des environs au profit d’un bâtiment. Le conseil de Ville n’a pas fermé la porte à explorer d’autres possibilités.
Actuellement, la CSDGS compte 11 écoles primaires réparties sur le territoire de Mercier et Châteauguay.
À lire également: Les écoles anglophones sous pression
Croissance projetée de la population 0-14 ans en 2021
- Châteauguay : 18,8% (+9 560)
- Mercier : 19,4% (+2 775)
- Léry : 16,3% (+360)
Croissance projetée de la population 0-14 ans en 2026
- Châteauguay : 18,6% (+9 805)
- Mercier : 19,2% (+2 955)
- Léry : 17,1% (+370)