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VIDÉO-Un coup de pouce de 70 000 $ à la Maison des jeunes de Châteauguay

le mercredi 28 octobre 2020
Modifié à 14 h 40 min le 28 octobre 2020
Par Valérie Lessard

vlessard@gravitemedia.com

La vice-première ministre et ministre de la Sécurité publique Geneviève Guilbault a offert une belle surprise à la Maison des jeunes de Châteauguay le lundi 19 octobre. Elle a d’abord confirmé l’octroi d’un montant de 20 000 $ pour permettre au programme de travailleur de rue de se poursuivre, et elle y a ajouté un montant de 50 000 $ provenant du Fonds d’urgence aux organismes communautaires. https://www.dailymotion.com/video/x7x4ap0 Réunis en conférence virtuelle Zoom en raison de la pandémie, la ministre en a fait l’annonce en compagnie de MarieChantal Chassé, députée de Châteauguay. Cette dernière avait sollicité l’aide de sa collègue lorsqu’elle a appris que la Maison des jeunes n’avait pas réussi à obtenir du financement pour maintenir le service de travailleur de rue cette année. Mme Guilbault a expliqué qu’elle était très sollicitée. Le Programme de financement issu du partage des produits de la criminalité, qui sert à financer divers organismes, ne pouvait pas combler toutes les demandes. Elle a donc décidé de donner 20 000 $ provenant de son budget discrétionnaire de ministre à la Maison des jeunes de Châteauguay.  «MarieChantal a été très, très énergique et très, très insistante, dans le bon sens du terme, a expliqué la ministre Guilbault. Je ne voulais pas que les jeunes subissent les conséquences fâcheuses d’un manque de ressources ou d’une attribution de ressources qui n’auraient pas inclus la Maison des jeunes de Châteauguay (dans un programme)», explique la vice-première ministre. Tout juste après cette annonce, Geneviève Guilbault a ajouté un montant de 50 000 $ supplémentaire provenant du Fonds d’urgence aux organismes communautaires de 2 M$ annoncé à la fin du mois de septembre dans le contexte de la pandémie. Une nouvelle qui a surpris tant la députée de Châteauguay que l’équipe de la Maison des jeunes. «Ben voyons donc!, a réagi la directrice de l’organisme Lynda Proulx.  Ça va nous permettre d’embaucher un deuxième travailleur de rue. Ce ne sera pas de trop sur le terrain. Surtout en temps de pandémie. Les jeunes ont beaucoup de problèmes de santé mentale, toxicomanie, ils sont isolés.» «Wow Geneviève tu nous as soufflés, merci du fond du cœur !», a commenté Mme Chassé. Le rôle d’un travailleur de rue Le travailleur de rue, comme son nom l’indique, est une personne de terrain. «Je fais souvent l’analogie des maillons d’une chaine, explique Daniel Bellefeuille, coordonnateur du travail de rue à la Maison des jeunes. Le travailleur de rue va chercher des gens dans leur milieu qui n’ont pas accès aux ressources pour différentes raisons. Soit ils ne les connaissent pas, soit ils ne veulent pas y aller.» Joey Gendron occupe cet emploi à la Maison des jeunes de Châteauguay. Il se promène à travers la ville pour faire de l’observation, mais aussi entrer en contact avec les gens. « J’offre de l’écoute, du support, de l’échange pour des problématiques très variées, explique-t-il. On travaille avec une clientèle variée : des toxicomanes, des jeunes, des travailleuses du sexe, des itinérants, des gens ayant des problèmes de santé mentale. J’essaie de bâtir un lien égalitaire et de confiance avec eux». Il peut par la suite agir comme lien vers des ressources spécifiques selon les besoins de la personne.