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VIDÉOS : Visite de la zone chaude au CHSLD Champlain-Jean-Louis-Lapierre

le vendredi 08 mai 2020
Modifié à 12 h 53 min le 08 mai 2020
Par Hélène Gingras

hgingras@gravitemedia.com

https://www.dailymotion.com/video/x7ts5kt La direction du CHSLD Champlain-Jean-Louis-Lapierre à Saint-Constant a réaménagé une partie complète du rez-de-chaussée de son établissement de la rue Saint-Pierre afin d’accueillir des résidents qui pourraient avoir la COVID-19. Malgré tous ses efforts déployés pour aménager cette zone chaude, elle se croise les doigts pour ne jamais avoir à l’utiliser. Après s’être lavé les mains et mis un masque, la journaliste du Reflet a été autorisée à en faire la visite en compagnie de Kamel Sadedine, coordonnateur-opérateur de l’endroit, et Maritza Obando Paredes, chef d’unité. Une grande bâche de protection blanche, semblable à celle utilisée sur des chantiers de rénovation pour limiter la poussière, a été installée à l’entrée du corridor. Pour l’ouvrir, M. Sadedine saisit une fermeture-éclair qui fait office de porte. On croirait entrer dans une tente de camping sans devoir se pencher toutefois. On trouve alors une première salle, dite en zone neutre, où ont été installés des vestiaires. Celle-ci donne aussi accès à une toilette. C’est la salle du vestiaire où le personnel de la future équipe dédiée à la zone devra se changer. Quelques pas plus loin, on franchit une autre porte, afin de se retrouver dans une deuxième salle, aussi considérée en zone neutre. «Ici, la personne enfile ses chaussons et s’assure auprès de ses collègues qu’il ne manque pas de matériel. Elle se lave les mains», explique M. Sadedine, en montrant un désinfectant accroché au mur. C’est après avoir franchi une nouvelle porte que l’employé se retrouve ultimement dans la vraie zone chaude. Il s’agit d’une série de bureaux administratifs pratiquement vides, qui pourront accueillir jusqu’à un maximum de 10 lits. Certains bureaux sont subdivisés par des bâches en plastique qui descendent du plafond, de manière à pouvoir limiter tous les risques de contagion advenant qu’il y ait plusieurs lits. On trouve aussi deux salles cote-à-côte nommées respectivement «la zone tiède» et «la zone chaude». À propos de la première qui pourrait contenir deux lits, le coordonnateur explique: «Advenant qu’un patient fasse de la température, qu’il montre des signes d’essoufflement ou des symptômes [liés à la COVID-19], on le testerait à l’étage avant de le descendre ici.»

Advenant qu’il soit positif au coronavirus, il déménagerait dans l’autre pièce. Trois patients pourraient y être hébergés à la fois. Dans le corridor, un poste de travail comprenant un téléphone, un ordinateur et une imprimante a été aménagé si la zone chaude devait être utilisée.