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L’une des plus vieilles brasseries de Châteauguay garde le cap
le samedi 20 janvier 2018
Modifié à 8 h 50 min le 20 janvier 2018
Les dernières années ont été dures pour quelques vieux commerces de Châteauguay, dont les restaurants Il Vicino et la Cage aux sports, qui ont dû fermer leurs portes. La Brasserie Lafontaine, installée boulevard Saint-Jean-Baptiste depuis 1961, a su garder le cap à travers vents et marées.
«Ça n’a pas toujours été facile, dit le propriétaire Patrick Chartrand, qui a repris les rênes de l’entreprise il y a 20 ans. On est chanceux d’être encore ici.» Il énumère quelques défis auxquels la brasserie a dû faire face à travers les époques. Le plus coriace a été la loi interdisant la cigarette dans les bars, se remémore-t-il. À ce moment, il venait tout juste d’investir 11 000$ dans un système de ventilation pour purifier l’air.
Mais le changement progressif des habitudes de vie a aussi joué sur sa clientèle. «La consommation d’alcool a beaucoup diminué, remarque M. Chartrand. Et les hommes ne fréquentent plus les bars comme ils le faisaient à l’époque, en sortant de l’usine, entre autres, raconte-t-il. Ils mangeaient ici pour économiser, puisque les repas y étaient moins chers. Aujourd’hui, les restaurants se sont multipliés, tant à Châteauguay qu’à Kahnawake», dit-il.
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Patrick Chartrand.[/caption]
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Pour rester compétitif, le restaurateur a travaillé son menu en rehaussant la qualité des repas offerts tout en gardant des prix abordables. «Mais on a parfois les mains liées, par exemple quand le prix du bœuf augmente, ou quand le gouvernement nous impose de nouvelles mesures», illustre-il.
Il reste malgré tout confiant face à l’avenir. Un avenir où il prévoit travailler au renouvellement de sa clientèle. «Il y a quelques années, les jeunes se sentaient perdus quand ils rentraient ici. Alors on a rajeuni le staff, on a rénové l’intérieur du bar, on organise plus de soirées thématiques. Il ne faut pas rester assis sur nos lauriers, il faut toujours essayer de se réadapter et être à l’écoute de nos clients», confie M. Chartrand. Il projette d’ailleurs investir dans la rénovation extérieure de son commerce prochainement afin, dit-il, «de rendre justice au décor intérieur, que les nouveaux clients sont souvent surpris de découvrir».
La Brasserie Lafontaine en quelques dates:
La Brasserie Lafontaine, sur le boulevard Saint-Jean-Baptiste.[/caption]
Patrick Chartrand.[/caption]
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Pour rester compétitif, le restaurateur a travaillé son menu en rehaussant la qualité des repas offerts tout en gardant des prix abordables. «Mais on a parfois les mains liées, par exemple quand le prix du bœuf augmente, ou quand le gouvernement nous impose de nouvelles mesures», illustre-il.
Il reste malgré tout confiant face à l’avenir. Un avenir où il prévoit travailler au renouvellement de sa clientèle. «Il y a quelques années, les jeunes se sentaient perdus quand ils rentraient ici. Alors on a rajeuni le staff, on a rénové l’intérieur du bar, on organise plus de soirées thématiques. Il ne faut pas rester assis sur nos lauriers, il faut toujours essayer de se réadapter et être à l’écoute de nos clients», confie M. Chartrand. Il projette d’ailleurs investir dans la rénovation extérieure de son commerce prochainement afin, dit-il, «de rendre justice au décor intérieur, que les nouveaux clients sont souvent surpris de découvrir».
La Brasserie Lafontaine en quelques dates:
- Fondée en 1961 par Jean Foisy
- Reprise par André Marcil de 1970 à 1990
- Achetée par Aldéric (Fatty) Chartrand en 1990
- Le neveux d’Aldéric Chartrand, Patrick Chartrand, reprend le commerce après le décès de son oncle, en 1997.
La Brasserie Lafontaine, sur le boulevard Saint-Jean-Baptiste.[/caption]