Société
Phénomènes difficiles à expliquer : l’histoire et les sceptiques
le mercredi 28 octobre 2020
Modifié à 16 h 32 min le 28 octobre 2020

Au Vieux — Brasserie festive n’a pas toujours été un débit de boisson où les gens se rendaient pour s’amuser, chanter, boire et danser.
Au milieu des années 1800, la bâtisse était la résidence du notaire de la ville, Thomas Brossoit. Elle a servi de résidence pendant plusieurs années. De nombreuses familles y sont demeurées. D’où la présence présumée d’enfants qui courent et qui aiment jouer aux billes. C’est d’ailleurs là que le curé Cartier (1922-2016) a grandi. Elle a ensuite servi de salon funéraire, pour la compagnie Bourgie et depuis les années 70, on connaît l’endroit en tant que brasserie.
Avant tout ça, le terrain où elle est située pourrait avoir vu se dérouler des luttes dans le cadre de la Bataille de Châteauguay à Beauharnois. « Un jour Patrick, d’APPA m’appelle et me dit qu’il a entendu une discussion pendant la nuit. Des voix en anglais. On aurait alors questionné “number killed?”, puis quelques secondes plus tard, il aurait perçu “27” », évoque Marc-André Rioux qui a alors fait le lien avec l’histoire de Beauharnois.
Au cours de conversation avec l’historien Marcel Labelle, celui-ci lui aurait parlé d’évènements survenus vers 1837. « Il y avait à proximité des buildings où les patriotes étaient faits prisonniers. Il y avait des soldats et aussi des généraux. D’où cette discussion sur le nombre d’ennemis abattus. Ça se passait direct ici. À quelques pas de l’église où se cachaient les patriotes », plaide le propriétaire de la brasserie acquise en janvier 2019.