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4 questions à l’auteur Pascal Cloutier

le mercredi 18 avril 2018
Modifié à 9 h 19 min le 18 avril 2018
Par Production Gravite

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(Texte de Marie-Josée Bétournay) Pascal Cloutier, greffier à la cour municipale de Ville de Mercier, compte à son actif la rédaction de cinq romans. Les vendredi et samedi 20 et 21 avril, il présentera son plus récent ouvrage Sur le quai des gare au Salon du livre de la MRC de Roussillon à Châteauguay. Voici 4 questions à Pascal Cloutier.
  1. Parlez-moi de votre dernier roman Sur le quai des gares.
C’est l’histoire d’amour de Marc et Nancy. J’y raconte leur vie, de leur naissance jusqu’à leur mort. Marc n’est pas choyé par la nature. Sa future femme est une beauté rare. Ils se rencontrent dans le quartier du Faubourg à la mélasse à Montréal dans les années 1960. Marc est obsédé par les trains depuis son enfance. Il travaille pour le CN (Canadian National), il est marié à Nancy. Un été, il décide d’aller en Gaspésie avec Nancy en vacances. Le couple rencontre Jean-Marie et là, ça commence à mal aller. J’ai apprécié camper mes personnages dans cette époque. Les femmes prennent de plus en plus leur place, on note un changement physique à Montréal. Le quartier d’ouvriers, le Faubourg, se transforme. Il y a des changements sur le plan physique et dans les mentalités. Ce sont des années effervescentes. 2. Vos romans précédents traitent de suspense et de science-fiction. Votre dernier livre aborde l’amour, la passion et le doute chez un couple montréalais dans les années 1960. Comment expliquez-vous ce changement de registre? Dans tous les romans, il y a des décors de partout sur la planète que j’ai eu la chance de visiter. Plus d’une vingtaine de voyages. On voyage tout en se posant des questions et en rencontrant des personnages particuliers pour les trois premiers romans. Le 4e, c’est de la science-fiction. Dans Le Spectre de Booz, dans un chapitre je décris une situation qui va mal, celle du couple Marc et Nancy. C’est un très court chapitre. Moi-même, je voulais raconter l’histoire de ce couple. Ç’a donné Sur le quai des gares. 3. Vous comptez à votre actif plus de 75 participations à des salons du livre au Québec, au Nouveau-Brunswick et à Paris. Qu’est-ce qui vous fait courir ce type d’événement après toutes ces années? Il y a un certain temps que je n’en avais pas fait. J’ai recommencé en février. J’aime les salons parce que c’est une très belle vitrine pour présenter nos œuvres. Il faut se faire connaître et se faire remarquer. C’est ma paie de voir des gens jaser avec moi dans un salon parce qu’ils ont lu mon livre. 4. Votre emploi du temps est fort chargé. Vous êtes avocat et également un homme d’affaires. Où trouvez-vous le temps d’écrire? Je n’ai pas de réponse. Je ne sais pas. J’ai mis trois ans (à rédiger) le dernier (livre). Il y a une famille entre les deux (derniers ouvrages). J’ai beaucoup moins de temps qu’avant. Je suis avocat depuis 30 ans, homme d’affaires depuis peu de temps… pour rédiger, ça me prend beaucoup de temps. J’écris sur des choses que je ne connais pas. Ça me demande de faire de la recherche. J’écris quand même passablement. Quand j’ai plus de temps libres, j’écris à fond. Je peux être deux ou trois semaines sans écrire.