Agression armée : la barmaid demeure traumatisée

Mélanie Fyfe, autrefois barmaid au bar La Chope, trouve également que l’agresseur a écopé d’une sentence «bonbon» compte-tenu des gestes qu’il a posés.(Photo gracieuseté)
L’agression armée dont a été victime Martin Legros a marqué à vie la barmaid Mélanie Fyfe. Celle-ci est en choc post-traumatique trois ans plus tard.
«Je ne peux pas travailler dans les endroits où il y a beaucoup de monde», explique-t-elle.
La nuit, la femme est incapable de dormir, se sentant trop sur le qui-vive, comme si elle est en danger. C’est seulement lorsque le soleil se lève qu’elle peut fermer les yeux.
Cet événement l’a amenée à changer de carrière. Mélanie Fyfe travaille maintenant en tant qu’inspectrice de qualité. Elle est cependant en arrêt de travail à cause de l’insomnie dont elle souffre.
L’histoire de son point de vue
Mme Fyfe n’a rien oublié du soir du 29 février. L’agresseur était avec deux autres hommes. Ceux-ci avaient déjà montré une certaine agressivité envers elle. Lorsqu’ils ont apporté de la bière d’un dépanneur, le ton a monté lorsqu’elle leur a demandé de sortir.
Après que Martin Legros se soit fait attaquer, Mme Fyfe s’est empressée d’appeler le 911, puis de prendre en photo la plaque d’immatriculation de l’agresseur pendant que l’homme et un de ses amis fuyaient à pied. Le troisième individu est resté pour aider Martin Legros.
C’est seulement après que M. Legros soit parti à l’hôpital en ambulance que Mélanie Fyfe a craqué sous la pression.