Alexandre Bolduc, de Châteauguay, joue au hockey en Croatie
Après avoir joué durant une décennie dans la Ligue américaine de hockey (AHL), Alexandre Bolduc a décidé de poursuivre sa carrière outremer. Cet été, le natif de Châteauguay a rejoint le Traktor de Tcheliabinsk de la Ligue continentale de hockey (KHL). Son séjour au sein du club russe a été de courte durée. Il s’est rapidement retrouvé en Croatie.
«C’est dommage que cela n’ait pas marché à Tcheliabinsk. Je suis tout de même heureux d’avoir été transféré au Medvescak. Le directeur général est Américain et il me connaissait de réputation. Il m’a donc invité à Zagreb pour rejoindre l’équipe. C’est une super belle ville. Je m’y promène en chemise longue, car il fait très chaud. La température tourne autour de 20 degrés. Ma conjointe est venue me rejoindre et elle est tombée en amour avec la ville.»
Zagreb est une ville de 1,1 million d’âmes, très fréquentée par les touristes. La ville est le centre économique de la Croatie. On y trouve une forte communauté italienne dont les restaurants ont pignon sur rue. Le sport national des Croates est le handball, mais le hockey y est pourtant très populaire. Alexandre peut en témoigner.
«La foule de Zagreb est très bruyante et les Croates sont très gentils. Nous avons une belle relation avec les partisans. Après le match, on fait le tour de la glace pour saluer le public. Après être sorti de la patinoire, on revient faire un deuxième tour en rappel. C’est pour leur montrer qu’ils font partie de l’équipe. Ils le méritent bien.»
Le Medvescak a une des plus petites masses salariales du circuit. Ce n’est donc pas facile pour l’équipe de se tailler une place en séries éliminatoires. À seulement cinq points de l’objectif, Alexandre y croit.
«Notre gardien joue très bien et nous sommes une équipe unie. Nous avons du plaisir à jouer ensemble. Lorsqu’on se regroupe à l’aréna, le moral est toujours bon. C’est notre principale force. Je crois que si nous gardons cette bonne attitude, nous allons jouer dans les séries éliminatoires. J’en suis convaincu.»
Par Alexandre Pouliot-Roberge Collaboration spéciale