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Bientôt des aménagements récréotouristiques en bordure de la rivière Châteauguay

le mercredi 14 septembre 2016
Modifié à 0 h 00 min le 14 septembre 2016
Par Valérie Gagnon

vgagnon@gravitemedia.com

La Société de conservation et d’aménagement du bassin de la rivière Châteauguay pourra concrétiser son objectif de sentier riverain le long de ce cours d’eau avec des subventions gouvernementales obtenues.

«Si la population retrouve les usages de la rivière, elle y sera plus sensible», soutient Félix Blackburn, directeur général de la SCABRIC, lors d’un point de presse au parc Léveillé à Sainte-Martine, mardi. L’organisme a reçu une aide financière de 107 000 $ du Programme d’infrastructures communautaires de Canada 150, provenant du gouvernement fédéral qui permettra de remettre à niveau les passerelles et les quais flottants installés depuis 2002. Ceux-ci doivent être restaurés et réaménagés à des endroits stratégiques aux abords de la rivière Châteauguay pour valoriser les promenades en kayak et canot. Le sentier riverain en devenir pourra relier les parcs municipaux et régionaux. Il sera possible d’établir un lien avec la route bleue du Saint-Laurent. Une navette fluviale pour favoriser les déplacements vers les pistes cyclables est aussi dans les plans.

Le but de ses aménagements est de créer un corridor récréotouristique de la frontière américaine jusqu’à l’île Saint-Bernard de Châteauguay. Des partenaires collaborent en investissant une somme de 162 000 $ de plus pour réaliser les travaux.

Sensibiliser à la tortue des bois

D’autres subventions issues du Programme d’intendance de l’habitat pour les espèces en péril et de la Fondation de la Faune du Québec totalisant 100 000 $ ont été octroyées à la SCABRIC. Cette somme contribue à la poursuite du projet de la rivière aux Outardes. L’embauche d’un étudiant a été possible pour démarrer un inventaire des passages de tortue des bois sur les routes du bassin versant de cette rivière afin d’identifier les secteurs plus à risque. Au cours des deux prochaines années, la biologiste Josiane Alarie continuera d’œuvrer pour l’organisme afin de poursuivre la création d’un outil de sensibilisation pour cette espèce.