Billet d'humeur : Un café par habitude

Avez-vous des habitudes impossibles à changer?

Je dis toujours à la blague que je n’ai pas les traits d’un journaliste typique. Parce que je ne bois pas de café et que je ne fume pas.  

Il y a quelques années, j’ai acheté une machine à café bas de gamme qui permet de faire couler un ou deux expressos à la fois, mais surtout de faire une mousse maison. J’ai commencé à en faire pour les autres, la fin de semaine ou quand je reçois à manger. Un expresso pour l’un, un café au lait pour l’autre… C’est devenu un prétexte social.

«Boire du café empêche de dormir. Mais dormir empêche de boire du café.»

-Philippe Geluck

Lentement, je me suis laissée tenter. Parce que, paradoxalement, j’ai toujours aimé tout ce qui goûte le café: dessert, crème glacée, etc.

Avec beaucoup de temps, j’ai fini par apprivoiser ce breuvage chaud que je déguste uniquement la fin de semaine quand j’ai du temps.

En fait, l’un ne va pas sans l’autre. Démarrer ma machine à café et y déposer une tasse de lait sur le réchaud, c’est savoir que je vais m’accorder de longues minutes et en consacrer aux autres. C’est synonyme d’un matin tranquille et d’un déjeuner tardif, accompagné de lecture. 

C’est devenu une routine incontournable à deux. Mais, à ma grande surprise, aussi quand je suis seule désormais. Un café par habitude? Certes, mais surtout en raison de cet avant-goût annonciateur du moment à venir.

Et pourtant! Comme mon système nerveux est presque constamment en alerte, je me suis aperçue qu’une dose de caféine ne m’aide pas. Conséquence? J’en ressens parfois les effets jusqu’en fin d’après-midi!

En toute honnêteté, je pense que la caféine n’est plus pour moi.

Maintenant, je ne vois plus qu’une solution; acheter du café décaféiné!