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Ces oiseaux qui survivent aux vagues de froid extrême
le dimanche 07 janvier 2018
Modifié à 16 h 05 min le 07 janvier 2018

Les oiseaux qui passent l'hiver chez nous devaient regretter de ne pas avoir migré en Floride ces derniers jours.
Alors que les températures ressenties s'entêtaient à friser les - 40, on ne les voyait plus beaucoup. On pouvait penser que le Bonhomme hiver n'en avait fait qu'une bouchée avec ses froids mordants; ils sont si petits et frêles.
Mais non !
Avec le mercure qui a repris un peu d'altitude, ce dimanche, cardinaux, geais bleus, juncos ardoisés, moineaux, mésanges et autres volatiles enrichissaient à nouveau le décor hivernal en grand nombre.
Mais comment ces êtres ailés font-ils pour survivre à des vagues de froid arctique ?
Quelques recherches sur le web nous informent que leurs plumes constituent une armure contre le gel. Elles forment un excellent isolant qui garde près de la peau de l'oiseau l'air chaud qui s'en dégage. Au besoin, celui-ci renforce sa protection en laissant pénétrer de l'air dans son plumage. Ce qui lui donne un air ébouriffé.
L'oiseau est aussi muni de pattes nues et filiformes qui semblent peu résistantes au gel. En fait, leur morphologie fait en sorte que leur propriétaire n'a pas à les maintenir à la même température que le reste de son corps. Ce qui représente une bonne économie d'énergie. C'est comme les humains qui ne chauffent pas leur sous-sol. «Alors que la température fondamentale du corps d'un canard se tenant sur la glace est d'environ 37,8°C, la température des pattes de l'oiseau peut être juste au-dessus de 0°C», indique par exemple le site de la Commission Ornithologique de Watermael-Boitsfort.
Cette partie de son anatomie constitue aussi un échangeur d'air efficace pour conserver la chaleur. Ou la dissiper en été.
Aussi, pour survivre au froid, l'oiseau peut s'abriter dans un conifère touffu. Se serrer contre un semblable. Ou encore limiter ses déplacements.
D'où tire-t-il son énergie ? De la nourriture, comme nous. L'oiseau survit aux basses températures en augmentant ses rations alimentaires. Du moins, quand il trouve de quoi se mettre sous le bec. «Une grosse mésange de 10 grammes, peut manger, digérer et transformer en chaleur jusqu'à 5 grammes de graines dans sa journée! » lit-on sur le site de Pohenegamouk.
En cette période de l'année, les graines de tournesol offertes par les humains sont donc bienvenues.
Sources : Pitpitpit.com
www.cowb.be
http://pohenegamouk.free.fr/index.php?post/2011/01/27/Mais-comment-font-les-oiseaux-l-hiver