Chronique vin : au menu des Marmitons de Longueuil en novembre
(Photo : gracieuseté)
Ma rencontre de novembre aux Marmitons de Longueuil m’a permis de rencontrer le chef invité, Thugdal Frecer d’origine Bretonne. Il nous a fait découvrir des recettes que sa mère préparait lorsqu’il était jeune.
Actuellement, il est chef non pas dans un restaurant, mais dans un camp pour travailleurs dans le domaine de la foresterie. Ils sont vraiment chanceux de l’avoir comme chef. Il nous a préparé un menu vraiment superbe, soit un mélange de poisson, fruit de mer et de poulet de Cornouaille. Ce fut un beau défi d’agencer ces plats avec de bons vins offrant un beau rapport qualité / prix. Je vous propose donc trois des vins que j’ai choisis.
Bernard-Massard Cuvée de l’écusson Brut (95158)
La première entrée était composée d’un rouleau de courge au fromage de chèvre. Je tiens à mentionner que nous avons utilisé « la beurrasse » de la fromagerie Ruban bleu, dont la boutique est à Châteauguay. Ces rouleaux étaient accompagnés d’une crevette à la bretonne, soit sur un carré de pain, garni de mayonnaise et surmonté de la crevette. J’ai choisi, afin de surprendre un peu mes collègues Marmitons, d’accompagner cette entrée d’un vin mousseux provenant du Luxembourg. Il est élaboré selon la méthode traditionnelle (la même qu’en Champagne) avec les cépages : Chardonnay 40 %, Pinot blanc 35 %, Pinot noir 15 %, Riesling 10 %. Il offre des notes de pêche, de poire et une pointe de levure. En bouche, les bulles fines chatouillent la langue. L’acidité fraiche et la pointe de sucre (14 g/l) se complète bien, offrant une texture souple et une belle longueur, l’accord fut excellent et ce mousseux accompagnera bien des tapas aux fruits de mer et une fondue au fromage. Une belle trouvaille et à bon prix.
Prix 21.95$ Garde : à boire
Ormarine Picpoul de Pinet Les pins de Camille (266064)
Comme deuxième entrée, le chef nous a demandé de réaliser une terrine de maquereau à l’escabèche. Cette méthode consiste à préparer un bouillon à base de vin blanc, de vinaigre balsamique blanc et du jus de citron. Ce liquide sera porté à ébullition et par la suite versé sur les filets de maquereau. C’est ce bouillon qui va cuire les filets de poisson. Puisque le maquereau n’est pas très gros, cela suffit pour le cuire. Comme illustré sur la photo, le filet est servi sur un crouton grillé accompagné de carottes. Cette entrée fut succulente! J’ai accompagné ce plat avec un vin provenant de la région du Languedoc. Celui-ci est élaboré avec le cépage Picpoul. Il présente au nez des notes de fruits et une pointe saline. En bouche, son acidité nous rafraichit le tout d’une longueur moyenne. Il fut en parfait accord avec cette entrée de maquereau. Il accompagnera bien des moules, des pâtes aux crevettes ou une terrine d’avocat et crevettes. À bon prix.
Prix 15.30$ Garde : à boire
(Photo : Gracieuseté)
Nicolas Grosbois La cuisine de ma mère – chinon (12782441)
Le plat principal, un poulet de Cornouaille, farci sous la peau d’un mélange de beurre et d’estragon, accompagné d’une poêlé de 4 champignons, d’une purée de courge butternut et de petits pois. Tout un délice. Pour accompagner ce plat, j’ai choisi un vin rouge de la vallée de la Loire, dans l’appellation Chinon, le vin de Nicolas Grosbois. Son vignoble est en culture biodynamie et il intervient peu durant l’élaboration de ses vins. On retrouve donc les logos bio et nature sur le site de la SAQ. Élaboré à 100% avec du cabernet franc, il nous livre des odeurs de fruits rouges, une pointe végétale de même que minérale. En bouche, ce vin sec est rafraichissant et les tannins bien ronds. Sa texture souple et une belle longueur ont donné un bel accord avec ce poulet. Il sera agréable avec une fondue chinoise, des charcuteries ou une côtelette de porc. Un beau vin à découvrir.
Prix 21.95$ Garde : à boire
(Photo : Gracieuseté)