Le parcours de Virgil Serban n’est pas sans rappeler celui de ces milliers de réfugiés syriens qui tentent actuellement de traverser les frontières pour avoir aussi droit au bonheur.
«C’est certain que je suis très sensible quand je vois tous ces réfugiés, car j’ai vécu une situation similaire, dit-il. Mais je me sens tellement petit face à un problème de cette envergure.»
Selon lui, il n’y a que les gouvernements qui peuvent trouver une solution à cette crise. «Ce sont eux qui détiennent la clé. Car une personne ne quitterait jamais son pays si celui-ci lui offrait tout ce dont elle a besoin.»
«En ce qui me concerne, ajoute-t-il, il a fallu que je force les frontières en les traversant de manière illégale pour arriver à trouver ce que je cherchais. Car si on attend après les gouvernements, ça peut être long.»
Tous ceux qui tentent de faire de même, ceux qu’ils nomment les «vrais réfugiés», ont le droit comme tout le monde, pense-t-il, de vivre dans un endroit qui leur offre la sécurité.