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De moins en moins de déchets à l’enfouissement
le jeudi 12 avril 2018
Modifié à 11 h 55 min le 12 avril 2018
(Texte de Denis Bourbonnais) Les citoyens des 7 municipalités de la MRC de Beauharnois-Salaberry, dont Sainte-Martine et Beauharnois, jettent de moins en moins de déchets à l’enfouissement.
Le bilan statistique de la gestion des matières résiduelles en 2017 démontre que la quantité de déchets enfouis a diminué de 4% l’an dernier par rapport à 2016, ce qui représente un volume de 890 tonnes. De plus, les matières déposées dans les bacs bleus de récupération ont augmenté de 7%, soit 393 tonnes additionnelles.
«Nous observons que les citoyens utilisent de plus en plus les écocentres pour récupérer les matières qui doivent être traitées ailleurs que dans le bac», se réjouit la préfète de la MRC et mairesse de Sainte-Martine, Maude Laberge.
La quantité de produits tels que peintures, huiles et autres résidus domestiques dangereux (RDD) rapportés l’an dernier aux écocentres du territoire a connu une hausse de 17%, soit 22 tonnes de plus, comparativement à 2016. Le volume de piles domestiques s’élève à 3 tonnes alors que le nombre de visites aux écocentres s’est traduit par une augmentation de 23%.
Plastiques agricoles
La mise en service de la collecte des pellicules plastiques agricoles destinées à l’enrobage des balles de foin a en outre été bien reçue. Au terme de la douzaine de collectes effectuées en 2017 auprès de 80 exploitants agricoles, quelque 37 tonnes de pellicules ont été récupérées en vue d’en faire le recyclage.
Quant au volet des matières organiques qui comprend les résidus de table et de jardin ainsi que les résidus verts, l’année 2017 s’est révélée celle des projets vitrines. Un total de 400 foyers répartis à Saint-Louis-de-Gonzague et Sainte-Martine ont participé volontairement à la mise en place d’un service de collecte porte-à-porte.
Cette initiative s’est ajoutée au projet-pilote en cours à Salaberry-de-Valleyfield, en vertu duquel 300 ménages ont adhéré à ce type de collecte. Ainsi, 165 tonnes de matières organiques ont été récoltées au global en 2017 dans les 3 municipalités participantes. Ces mesures s’inscrivent dans une phase préparatoire à l’implantation future d’un service régional de collecte des matières organiques.
Bien que ce bilan témoigne d’un rendement intéressant à l’égard de la réduction et de la valorisation des matières résiduelles, la MRC souligne que des gestes doivent continuer à être posés si l’on veut espérer atteindre les objectifs fixés dans le cadre du Plan de gestion des matières résiduelles 2016-2020.
Le taux d’enfouissement annuel par habitant, qui reste le meilleur indicateur de performance pour le secteur résidentiel, se situe à 348 kg par habitant alors qu’il doit être réduit à 280 kg par habitant afin de rencontrer l’objectif fixé pour l’année 2020. Par conséquent, chaque citoyen doit réduire annuellement de 68 kilos en moyenne le poids de sa poubelle si l’on veut espérer atteindre l’objectif collectif de réduction établi par le gouvernement du Québec.