COVID-19
Zone rouge : des adolescents témoignent
le vendredi 16 octobre 2020
Modifié à 14 h 40 min le 16 octobre 2020

Le passage de la Montérégie en zone rouge amène son lot de désagréments. Entre autres pour les étudiants des écoles secondaires.
Jasmine*, une adolescente de secondaire 3 trouve un peu déplorable la situation. « Parce que depuis le début, avec nos classes, nous étions dans des bulles. Et là nous devons porter nos masques en tout temps. Parce que nous ne sommes pas à deux mètres. En dehors, c’est correct, mais dans la classe ce sera pénible », explique la jeune fille qui étudie dans une concentration d’arts dramatique. « Nous jouons une pièce de théâtre. Ce sera impossible avec le masque. »
Quant à ses activités hors de l’école, elle venait d’amorcer une formation de croix de bronze pour être sauveteuse en piscine. « C’est choquant. Même si je sais que je pourrai reprendre plus tard. Toutes les précautions sont prises et les consignes respectées », évalue celle qui se réjouit qu’au moins l’école demeure ouverte. « Ils ne nous laissent pas nos sports. Mais au moins on a l’école pour voir nos amis. Ce n’est pas le confinement du printemps », continue celle qui avoue avoir souffert de la situation. « Je m’ennuyais d’eux. J’espère que ça ne reviendra pas. Il faut que les gens respectent ce que le gouvernement demande. »
Louis*, 12 ans, est un étudiant-athlète qui ne se réjouit pas de devoir mettre de côté sa passion. « Tous les sports sont arrêtés. C’est plate. Parce qu’on a besoin d’être en forme et actifs. Les équipes sont comme des familles. Et il faut faire attention à notre famille. Si quelqu’un a des symptômes, il le dit et il prend les précautions. C’est moins dangereux », lance le défenseur de hockey qui est également haltérophile. Ses deux activités doivent être mises sur pause au moins jusqu’au 28 octobre.