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Des dizaines de chats errants stérilisés gratuitement
le mardi 20 mars 2018
Modifié à 11 h 36 min le 20 mars 2018
Dans le cadre de la Semaine nationale de stérilisation animale, des cliniques vétérinaires de la région ont stérilisé gratuitement des dizaines de chats errants pour aider au contrôle de la population féline sur le territoire.
L’équipe de la clinique vétérinaire Poirier O’Brien, de Mercier, a offert le 14 mars une journée de blitz de stérilisation pour une vingtaine de chats errants référés par des clients ou des refuges. «C’est une goutte d’eau dans l’océan, mais c’est notre façon de lutter contre ce problème qui n’est pas unique à Châteauguay et à Mercier», mentionne Gisèle O’Brien, copropriétaire de la clinique.
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Une opération de stérilisation en cours. (Crédit photo: Le Soleil de Châteauguay- Patricia Blackburn)[/caption]
Une journée semblable s’est tenue à l’Hôpital vétérinaire de Mercier, où les employés ont travaillé bénévolement un dimanche afin de stériliser 24 chats errants référés par un refuge. «C'est la cinquième année que nous faisons une journée comme ça, indique Mélanie Templeton, directrice de l'Hôpital. En plus de les stériliser, on leur donne un vaccin, un vermifuge et on leur fait un tatouage pour les identifier. Ceux qui ne sont pas adoptés par une famille seront retournés à l'endroit où ils ont été trouvés, mais ils ne pourront plus se reproduire en plus d'être en meilleure santé. Nous souhaitons ainsi améliorer le statut animal au Québec.», dit-elle.
Du côté de l’Hôpital vétérinaire Châteauguay, l’effort est réparti à l’année. «Nous stérilisons des chats errants à moindre coût par le biais de l’organisme SOS Pitou & Minou, explique une employée de l’Hôpital. Les gens ou les refuges obtiennent un code de l’organisme, et peuvent ensuite venir faire opérer l’animal qu’ils ont attrapé. C’est notre façon à nous de contribuer au contrôle de la population de chats errants tout au long de l’année», dit-elle. Elle évalue à 300 le nombre de chats qui sont stérilisés annuellement à travers ce programme.
Trop de chats
Le problème de surpopulation de chats errants ne date pas d’hier et n’est pas exclusif à la région. «Peut-être parce que les chats sont plus indépendants que les chiens, les gens sont plus enclins à les adopter sur un coup de tête. Et il y a par la suite plus d’abandons» remarque la vétérinaire O’Brien. Ces chats abandonnés s’ajoutent à la population de chats errants déjà grande. «Et chaque lignée peut se reproduire à une rapidité assez spectaculaire», fait-elle remarquer.
Pas de solutions magiques
Il n’y a pas de solutions magiques pour régler le problème. Mais selon des vétérinaires et des techniciens interrogés, certains programmes comme celui de Capture, stérilisation, relâche et maintien (CSRM) aident à contrôler la situation. «Les villes qui l’ont implanté voient une différence assez rapidement, fait part Cheryl Martin, technicienne en soins animaliers à la clinique Poirier O’Brien. Le défi est toutefois de les convaincre (les villes) d’investir dans le programme, parce que ce n’est pas gratuit», ajoute-t-elle.
La directrice de l'Hôpital vétérinaire de Mercier partage le même avis. «Il y a un très grand problème avec les chats errants, et la solution est de stopper leur reproduction. Le programme CSRM est la solution qui s'est avérée la plus efficace pour gérer la surpopulation. Beaucoup de municipalités qui ont adopté ce programme réalisent que c'est de l'argent bien investi» dit-elle.
Châteauguay en mode analyse
La Ville de de Châteauguay est actuellement en réflexion quant à l'approche qu'elle compte adoptée par rapport au contrôle animalier sur son territoire, notamment concernant les chats errants.
«L’analyse complète devrait se finaliser au cours du mois de mars afin qu’un rapport de recommandations puisse être présenté au Conseil en avril, indique Marie-Claude Tremblay, directrice des communications à la Ville. Le programme CSRM (Capture-stérilisation-relâche et maintien) des chats errants fait partie des éléments qui sont actuellement évaluées», précise-t-elle en ajoutant que «la population sera avisée dès qu’une décision sera prise» dans ce dossier.
Le contrat entre la Ville et la SPCA Roussillon (l’ancien Refuge AMR) pour le contrôle animalier est échu depuis décembre. La Ville a toutefois prolongé le mandat de l’organisme jusqu’en mai afin d’évaluer ses besoins avant d'octroyer un nouveau contrat.
Une opération de stérilisation en cours. (Crédit photo: Le Soleil de Châteauguay- Patricia Blackburn)[/caption]
Une journée semblable s’est tenue à l’Hôpital vétérinaire de Mercier, où les employés ont travaillé bénévolement un dimanche afin de stériliser 24 chats errants référés par un refuge. «C'est la cinquième année que nous faisons une journée comme ça, indique Mélanie Templeton, directrice de l'Hôpital. En plus de les stériliser, on leur donne un vaccin, un vermifuge et on leur fait un tatouage pour les identifier. Ceux qui ne sont pas adoptés par une famille seront retournés à l'endroit où ils ont été trouvés, mais ils ne pourront plus se reproduire en plus d'être en meilleure santé. Nous souhaitons ainsi améliorer le statut animal au Québec.», dit-elle.
Du côté de l’Hôpital vétérinaire Châteauguay, l’effort est réparti à l’année. «Nous stérilisons des chats errants à moindre coût par le biais de l’organisme SOS Pitou & Minou, explique une employée de l’Hôpital. Les gens ou les refuges obtiennent un code de l’organisme, et peuvent ensuite venir faire opérer l’animal qu’ils ont attrapé. C’est notre façon à nous de contribuer au contrôle de la population de chats errants tout au long de l’année», dit-elle. Elle évalue à 300 le nombre de chats qui sont stérilisés annuellement à travers ce programme.
Trop de chats
Le problème de surpopulation de chats errants ne date pas d’hier et n’est pas exclusif à la région. «Peut-être parce que les chats sont plus indépendants que les chiens, les gens sont plus enclins à les adopter sur un coup de tête. Et il y a par la suite plus d’abandons» remarque la vétérinaire O’Brien. Ces chats abandonnés s’ajoutent à la population de chats errants déjà grande. «Et chaque lignée peut se reproduire à une rapidité assez spectaculaire», fait-elle remarquer.
Pas de solutions magiques
Il n’y a pas de solutions magiques pour régler le problème. Mais selon des vétérinaires et des techniciens interrogés, certains programmes comme celui de Capture, stérilisation, relâche et maintien (CSRM) aident à contrôler la situation. «Les villes qui l’ont implanté voient une différence assez rapidement, fait part Cheryl Martin, technicienne en soins animaliers à la clinique Poirier O’Brien. Le défi est toutefois de les convaincre (les villes) d’investir dans le programme, parce que ce n’est pas gratuit», ajoute-t-elle.
La directrice de l'Hôpital vétérinaire de Mercier partage le même avis. «Il y a un très grand problème avec les chats errants, et la solution est de stopper leur reproduction. Le programme CSRM est la solution qui s'est avérée la plus efficace pour gérer la surpopulation. Beaucoup de municipalités qui ont adopté ce programme réalisent que c'est de l'argent bien investi» dit-elle.
Châteauguay en mode analyse
La Ville de de Châteauguay est actuellement en réflexion quant à l'approche qu'elle compte adoptée par rapport au contrôle animalier sur son territoire, notamment concernant les chats errants.
«L’analyse complète devrait se finaliser au cours du mois de mars afin qu’un rapport de recommandations puisse être présenté au Conseil en avril, indique Marie-Claude Tremblay, directrice des communications à la Ville. Le programme CSRM (Capture-stérilisation-relâche et maintien) des chats errants fait partie des éléments qui sont actuellement évaluées», précise-t-elle en ajoutant que «la population sera avisée dès qu’une décision sera prise» dans ce dossier.
Le contrat entre la Ville et la SPCA Roussillon (l’ancien Refuge AMR) pour le contrôle animalier est échu depuis décembre. La Ville a toutefois prolongé le mandat de l’organisme jusqu’en mai afin d’évaluer ses besoins avant d'octroyer un nouveau contrat.