Faits divers

Deux policiers sauvent la vie d’un homme en arrêt cardiaque

le lundi 12 décembre 2016
Modifié à 0 h 00 min le 12 décembre 2016
Par Production Gravite

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Une résidente de Ville de Mercier est très reconnaissante envers deux agents du service de police de Châteauguay, qui, le 13 novembre, ont sauvé la vie de son conjoint frappé d’un arrêt cardiaque. Sans eux, l’infirmière à la retraite avoue qu’elle ne serait pas parvenue seule à soulager son amoureux en détresse.

En soirée, Pierre Poirier a fait une chute dans la salle de bains de la résidence familiale. «Quand je l’ai entendu tomber, j’ai appelé le 911 et j’ai commencé les manœuvres. J’ai tassé la femme et fait place à l’infirmière. Il était en arrêt et dans ma tête, il ne fallait pas qu’il manque d’oxygène», se souvient Réjeanne Ouellet. La résidente de Mercier a logé l’appel à 21 h 06. Trois minutes plus tard, les policiers Bao Long Lacasse et Antoine Bonnardeaux étaient sur place, mentionne-t-elle. «Un policier l’a massé (son conjoint), moi je ventilais et l’autre policier préparait le défibrillateur. Tout ça s’est produit en quelques secondes. Les ambulanciers sont arrivés par la suite», poursuit Mme Ouellet.

M. Poirier a été transporté à l’Hôpital Anna-Laberge de Châteauguay, où il est demeuré deux jours. Il a été conduit par la suite à l’unité coronarienne de l’Hôpital Hôtel-Dieu de Montréal pour la destruction de deux faisceaux électriques au cœur et l’installation d’un défibrillateur au niveau du sternum, par mesure préventive. «Si son cœur arrête, le défibrillateur va partir», explique Réjeanne Ouellet. L’homme de 48 ans a regagné son domicile le 23 novembre. M. Poirier profite d’un arrêt de travail, mais sa conjointe est rassurante. «Il est en pleine forme et il n’a aucune séquelle», souligne l’infirmière de 58 ans.

Cours de premiers soins

L’infirmière à la retraite encourage les gens à s’inscrire à un cours de premiers soins avec formation de la technique de réanimation cardiorespiratoire (RCR). «Les jeunes qui apprennent le RCR peuvent sauver des vies», témoigne-t-elle. Mme Ouellet ajoute que même si elle est pratiquée rarement, la procédure reliée aux manœuvres de réanimation cardiorespiratoire revient naturellement dans le feu de l’action. «C’est comme faire du bicycle», conclut-elle.

Les défibrillateurs du service de police de Châteauguay en chiffres

 

2014

Le corps policier a acquis les appareils de défibrillation en 2014. L’investissement a été rendu possible grâce à la contribution financière de l’Agence de la santé et des services sociaux de la Montérégie ; une entité aujourd’hui disparue.

19

Il y a 19 défibrillateurs externes automatisés installés dans autant de voitures de patrouille.

70

70  policiers ont reçu la formation du 13 mai au 17 juin 2014

 

 

(source : service de police de Châteauguay)

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