Culture

District 31 vu par une policière

le vendredi 01 février 2019
Modifié à 16 h 30 min le 01 février 2019
Par Simon Deschamps

sdeschamps@gravitemedia.com

Alors que les intrigues de la série télé District 31 ont atteint un paroxysme avec la traque du sergent-détective Yanick Dubeau, le journal Le Soleil de Châteauguay a voulu savoir si ce qui est dépeint dans la série correspondait à la réalité du Service de police de la municipalité.   La quotidienne policière de Radio-Canada, qui en est à sa troisième saison, a retenu le 24 janvier, au moment de l’arrestation de Dubeau, pas moins de 1,7 million de téléspectateurs à leur divan. Des cotes d’écoute record pour cette télésérie.   Agente sociocommunautaire au Service de police de Châteauguay, Nathalie Langevin est une fidèle téléspectatrice de cette série écrite par Luc Dionne.  Bien qu’elle soit captivante Mme Langevin, indique que c’est une fiction.  « Ça reste une série romancée avec oui une réalité policière pertinente de ce qu’est notre quotidien, mais disons que c’est en condensé », dit-elle.   Elle fait savoir que le contexte dans lequel leur travail est effectué est un brin différent de celui des policiers du District 31.  « Le service de police de Châteauguay est un service de police de niveau 2. Ce qui est mis de l’avant dans l’émission est plutôt les sections d’enquêtes spécialisées comme celle des homicides de la moralité et du crime organisé. Les comédiens sont toujours mis à profit pour des crimes spécifiques qui ont à prime à bord été répondus par des policiers de première ligne », explique Mme Langevin.  Elle précise que le Service de police du Grand Montréal (SPGM), le service policier de l’émission, est calqué sur le modèle du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM). Le SPVM relève du niveau 5 de l’échelle du Ministère de la sécurité publique.   Plus le niveau est élevé, plus le corps policier peut enquêter sur des cas lourds.   Par exemple, comme indiqué par le ministère de la Sécurité publique, un service policier de niveau 5 peut enquêter sur des cas de corruption, de gestion d’événement terroriste ou encore des cas d’importation et d’exportation de drogues. Le corps policier de niveau 2 peut enquêter sur des cas de meurtres avec arrestation imminente, de vols, de négligence criminelle, entre autres. La Sûreté du Québec est le corps policier le plus haut dans la hiérarchie occupant le niveau 6.    Cependant Mme Langevin confirme que le travail d’un policier reste le même, peu importe qu’il soit dans la vraie vie où à la télévision : intervenir en situation d’urgence. 

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