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Sécurité routière à l’école Saint-Eugène : pas de balises au passage piétons à Beauharnois

Il y a 7 heures
Modifié à 8 h 16 min le 10 septembre 2025
Par Marie-Josée Bétournay, Initiative de journalisme local

mjbetournay@gravitemedia.com

La brigadière est toujours présente à proximité de l'école Saint-Eugène. (Photo : gracieuseté – Ville de Beauharnois)

Pour sécuriser davantage la traverse des élèves marcheurs de l’école Saint-Eugène à Beauharnois, à l’intersection de la route 132 et la rue des Tulipes, Québec propose l’ajout de balises piétonnières et une présence policière. La Ville de Beauharnois hésite à appliquer la première recommandation.

L’hiver dernier, l’administration municipale a demandé au ministère des Transports et de la Mobilité durable (MTMD) de réévaluer sa décision à la suite de l’interdiction d’installer un panneau d’arrêt amovible lors de la traverse des jeunes. Non permis par Québec, «ces panneaux posent un risque de sécurité routière et peuvent notamment être accrochés et projetés», explique Audrey Malenfant, conseillère en communication au MTMD.

L’ajout de balises piétonnières à même la traverse constitue un «effet ralentisseur de la circulation», selon le ministère. Quant à la présence policière, les patrouilleurs pourraient intervenir «si une problématique de respect du brigadier est observée» de la part d’automobilistes.

Québec recommande à la Ville de Beauharnois d’installer des balises piétonnières, comme celle-ci. (Photo : Le Soleil – Marie-Josée Bétournay)

L’enjeu des balises

Pour Beauharnois, l’installation de balises représente un enjeu. «Il faut les enlever l’hiver à cause du déneigement. C’est ce qu’on n’aimait pas de la proposition», explique Alain Dubuc, maire de Beauharnois.  Quant à la présence policière, Beauharnois discute régulièrement avec les forces de l’ordre et les patrouilleurs circulent sur ce tronçon durant leurs rondes.

Depuis la rentrée scolaire 2025-2026, une brigadière voit toujours à une traverse sécuritaire des élèves. Le statu quo demeure.