Des élèves athlètes dénoncent l'industrie du tabac

Éloise Fréchette, de l’école secondaire Louis-Philippe-Paré à Châteauguay, fait partie d’un groupe de dix élèves-athlètes réunis contre l’industrie du tabac. [caption id="attachment_42604" align="alignleft" width="1024"] Zoé Amirault, Nicolas Sheu, Laurie Chaperon, Éloise Fréchette, Hugo Desgroseilliers, Vincent Pedneault, Rosalie Houle, Loic Rancourt, Derek Sheepwash et Anne-Justine Lachapelle, ambassadeurs De Facto. Gracieuseté)[/caption] Ceux-ci ont été retenus à titre d’Ambassadeurs De Facto 2017-2018 par le Réseau du sport étudiant du Québec (RSEQ) Montérégie. «Unanimement, les élèves athlètes désapprouvent les activités de l’industrie du tabac qui tente, par bien des moyens, de séduire les jeunes. De plus, les Ambassadeurs veulent prêcher par l’exemple en matière de saines habitudes de vie», indique l’organisation dans un communiqué. Les participants sont les porte-paroles du programme de sensibilisation aux «pratiques de l’industrie du tabac» dénoncées par De Facto. Ils figurent sur une affiche promotionnelle fournie aux écoles secondaires de la Montérégie. Durant la saison, les jeunes sportifs de la région ont aussi contribué à passer le message en portant 5324 vêtements De Facto, souligne RSEQ. Les reproches de De Facto à l’industrie du tabac

• Fait des milliards de profits en vendant des produits inutiles, toxiques et mortels.

- Commercialise des produits très attrayants pour les jeunes. - Utilise plusieurs stratégies de marketing pour recruter de nouveaux jeunes fumeurs. - S’oppose à toutes les législations antitabac qui pourraient nuire à «leurs affaires». - A nié pendant des années, que ses produits étaient nocifs et que la nicotine créait une dépendance, bien que ses documents internes démontraient le contraire.