Un employé de Beauce Carnaval accusé de voyeurisme

(Texte de Steve Sauvé) Un travailleur affecté à la tournée de Beauce Carnaval a été arrêté au Centre Valleyfield le mardi 29 mai et doit répondre à deux accusations en lien avec du voyeurisme. Les gestes reprochés à Jean Aaron Papatie se sont déroulés dans la salle de bain du Centre Valleyfield et à une autre occasion la semaine dernière. Le modus operandi de l’homme qui possède de nombreux antécédents judiciaires est particulier. Selon les informations obtenues par le Journal Saint-François, Jean Aaron Papatie s’introduisait dans la salle de bain réservée aux dames et il filmait ces dernières à leur insu à l’aide de son téléphone cellulaire lorsqu’elles étaient dans une cabine.

Arrêté après avoir été dénoncé par une une présumée victime qui se trouvait au Centre Valleyfield, le résident de Val d’Or a comparu au palais de justice de Valleyfield pour répondre à deux accusations de voyeurisme. La procureure du Directeur des poursuites criminelles et pénales, Me Mylène Brown, s’est opposée à la remise en liberté du présumé voyeur, compte tenu de ses nombreux antécédents. Consternation chez Beauce Carnaval L’arrestation de Jean Aaron Papatie jette une douche froide auprès de la direction de Beauce Carnaval. Paule Vallée, copropriétaire de l’entreprise d’amusement déplore la situation et assure que sa compagnie coupera les ponts avec l’accusé. «En 65 ans, c’est la première fois que ça nous arrive, dit Mme vallée. Je ne suis vraiment pas à l’aise avec cela. Jean Aaron Papatie était à notre emploi depuis deux semaines. Il avait travaillé pour nous il y a quelques années et ça s’était bien passé.» Mme Vallée fait savoir que Beauce Carnaval n’exige pas que ses travailleurs fournissent un certificat de bonne conduite. Du moins, c’était le cas avant l’arrestation de Jean Aaron Papatie. «Ça nous sensibilise, avoue la dame qui est visiblement ébranlée par la situation. On ne se fiera plus sur les références. Nous sommes tous très déçus. Désormais, nous aurons plus de rigueur lors de l’embauche.