Culture

Foliarts : l’école Louis-Philippe-Paré remplie d’œuvres de ses élèves

le mercredi 05 juin 2024
Modifié à 9 h 57 min le 06 juin 2024
Par Tristan Ouimet

touimet@gravitemedia.com

Comme le veut la tradition, les élèves de l’école secondaire Louis-Philippe-Paré ont présenté mardi en soirée leurs projets artistiques réalisés au cours de l’année scolaire, dans le cadre de l’ouverture de l’exposition Foliarts. 

Installées au deuxième étage de l’établissement scolaire, autour de la cage d’escalier et dans plusieurs couloirs aux alentours, les créations mettent en évidence plusieurs techniques d’art, comme la gravure, la peinture, la sculpture, le dessin et autres. 

Comme nouveautés, des élèves ont réalisé des chapeaux sous différents thèmes, ainsi que de grandes sculptures représentant des animaux qui ont des caractéristiques humaines. 

Des grandes sculptures d’animaux avec des habits d’humains. (Photo : Le Soleil – Tristan Ouimet)

«Certains animaux portent des habits qui représentent la noblesse, a mentionné l’enseignante d’arts plastiques, Guylaine Provost. Plusieurs étaient seuls [pour réaliser ces œuvres]. Ça leur a demandé plusieurs heures de travail dans les périodes de cours d’arts plastiques.» 

Créations de chapeaux

L’élève Hafsa Dhaouadi et son œuvre de chapeau. (Photo : Le Soleil – Tristan Ouimet)

L’élève Hafsa Dhaouadi a réalisé un chapeau sur lequel il y a un dessin qui met en lumière le kraken, une créature légendaire qui donnait autrefois la peur de la mer aux hommes. 

Il y a également sur son œuvre une petite sculpture d’un bonhomme qui réfléchit sur la conception de l’être humain, a indiqué la jeune Hafsa.

«Le dessin du kraken m’a pris 6 heures à faire, a-t-elle mentionné. La sculpture et les détails sur le chapeau m’ont demandé 20 heures de travail.»

Pour sa part, l’élève Jade Nadeau et une amie se sont inspirées de l’artiste new-yorkais Kaws pour concevoir l’avant de leur chapeau. Un dessin représentant un jardin de Monet se retrouve à l’arrière. 

«À l’avant du chapeau, on voulait démontrer la simplicité, a-t-elle précisé. À l’arrière, on voulait démontrer la beauté de la nature.» 

Il est possible pour le public de venir admirer les œuvres le 6 juin. 

Des dessins sur différents plans (rapprochés et éloignés). (Photo : Le Soleil – Tristan Ouimet)

Des dessins sur les murs dans un couloir de l’école Louis-Philippe-Paré. (Photo : Le Soleil – Tristan Ouimet)

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