Communauté

La Fondation Gisèle Faubert projette sa maison de soins palliatifs à Mercier

le vendredi 11 mai 2018
Modifié à 15 h 23 min le 11 mai 2018
Par Production Gravite

production@gravitemedia.com

(Texte d'Audrey Leduc-Brodeur) La Fondation Gisèle Faubert a choisi la ville de Mercier pour y construire sa maison de soins palliatifs sur le territoire de la MRC de Roussillon. L’organisation espère pouvoir ouvrir la résidence de 12 chambres en 2020. La Fondation en fait l’annonce le jeudi 10 mai à Exporail à Saint-Constant. Elle a signé une promesse d’achat le 2 février afin de devenir acquéreur d’un terrain de 150 000 pieds carrés situé sur le rang Saint-Charles, entouré de terres agricoles et d’arbres matures. La Fondation est en attente d’autorisation gouvernementale du ministère des Affaires municipales ainsi que la Commission de la protection du territoire agricole du Québec lui permettant d’opérer sur ce terrain. «Nous voulions trouver un endroit paisible et accueillant. Après avoir sillonné les villes et municipalités de la région et visité des dizaines de terrains, nous avons finalement déniché l’endroit parfait. Mercier est un endroit stratégique par sa situation géographique centrale qui dessert aussi bien la MRC de Roussillon que les MRC avoisinantes», a indiqué Kevin Boyle, administrateur sur le conseil d’administration de la Fondation Gisèle Faubert. La mairesse de Mercier, Lise Michaud, a raconté avoir accompagné son amie Gisèle Faubert dans les derniers moments de sa vie à la maison de soins palliatifs à Vaudreuil-Soulanges. «J’ai vu à quel point une maison comme celle-là peut faire une différence. À la fin de cette expérience, qui a été à la fois difficile et enrichissante, le constat était facile à faire: nous avons besoin d’une maison de soins palliatifs dans notre région», a relaté Mme Michaud. La mairesse a d’ailleurs annoncé que son conseil municipal s’engage à verser un don de 50 000$ à la Fondation pour la construction de la résidence, en plus d’octroyer un montant identique pour les opérations de la maison. Elle a invité du même coup les autres municipalités de la région à emboîter le pas.
Campagne de financement Le financement s’avère le nerf de la guerre pour la Fondation Gisèle Faubert pour qu’elle puisse mettre son projet à terme dans les délais qu’elle s’est fixés. «Notre objectif est que la construction débute en 2019. 2019, c’est demain matin. Le besoin est urgent depuis beaucoup trop d’années pour qu’on continue à attendre», a affirmé Audrey Chartier, coordonnatrice aux projets. L’organisation a donc lancé du même coup une campagne de financement, sous le titre «Notre arbre de vie», pour recueillir 3 M$. Un arbre de 10 pieds de haut sera installé dans le hall d’entrée de la future résidence. Chaque feuille portera le nom d’un commanditaire selon le montant qu’il aura octroyé. À titre d’exemple, la Ville de Mercier aura une foliole de fruits en son nom pour son don de 50 000$. Chaque foliole varie de 1000$ à 100 000$, a informé la Fondation. Le concept est l’œuvre de l’artiste Tali Lévesque, de Mercier. Des subventions gouvernementales pourront également couvrir jusqu’à 40% des coûts d’opération de la maison.
«Je peux vous assurer que ma mère serait très fière. Ayant vécu le processus du deuil, j’ai personnellement constaté qu’un service de proximité est plus que nécessaire dans la région.» -Dominique Cimon, fille de feu Gisèle Faubert

Dernières nouvelles