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Friperies rouvertes mais pas prêtes à recevoir des dons

le mercredi 27 mai 2020
Modifié à 11 h 48 min le 27 mai 2020
Par Michel Thibault

mthibault@gravitemedia.com

Des organismes communautaires voués à la revente d’articles usagés à petits prix ont rouvert leurs portes après une pause forcée par la COVID-19. Ils ne sont toutefois pas prêts à recevoir des dons. C’est le cas du Centre communautaire de Châteauguay et d’Entraide Mercier. Les deux ont recommencé à accueillir les clients dans la semaine du 25 mai. Ce, avec des mesures de distanciation comme la désinfection des mains à l’entrée et la limitation du nombre de clients à l’intérieur. Le masque est aussi « fortement recommandé ». Espacer les dons Les dons seront acceptés à partir du mardi 9 juin. Après deux mois de pause, les gens auront beaucoup de biens à donner. Il ne faudrait pas que tous se précipitent en même temps. « Nous avons beaucoup de difficulté à opérer quand nous recevons de très grandes quantités de dons, comme au lendemain des ventes de garage. Nous appréhendons un volume de dons matériels encore plus important », fait part Anik Sauvé, directrice générale d’Entraide Mercier.  «Nous manquons de bras et d’espace pour accueillir et traiter les dons reçus, d’autant plus que la santé publique exige que les dons reçus soient mis en quarantaine 7 jours complets avant d’être manipulés», renchérit Nadia Tremblay, directrice générale du Centre communautaire de Châteauguay. Le public est exhorté à offrir seulement des biens en excellent état. « Les articles tachés, troués, déchirés, brisés, incomplets et dépareillés ne sont pas propices au réemploi », soulignent les directrices. Et ceux qui en ont beaucoup sont invités à les apporter graduellement sur une période de quelques jours ou même quelques semaines. Bénévoles Pour remplir sa mission, Entraide Mercier a besoin de bénévoles et d’employés temporaires. Les intéressés peuvent téléphoner au 450 698-2137. Aider Les friperies communautaires favorisent la réutilisation des vêtements, jouets, meubles, etc. tout en soutenant les gens dans le besoin. « Le profit est réinvesti dans différentes initiatives de lutte à la pauvreté.  Acheter dans les friperies communautaires, c’est aider son prochain et la planète » soulignent Anik Sauvé et Nadia Tremblay.