Gazon pas fort, mais pas mort

(Texte de Marie-Josée Bétournay) Les pelouses de la région ont souffert du temps sec persistant et de l'interdiction d'arroser. Même si l'herbe est jaune, il ne faut pas la compter pour morte. Les propriétaires peuvent garder espoir de revoir leur gazon verdir d'ici la fin de l'été, selon Marc Archambault de la firme M.A. Pelouse à Châteauguay. «Le gazon qui était bien implanté va survivre et va pouvoir verdir à nouveau. Pour le moment, on doit laisser Dame Nature faire son travail. Je m’attends à un délai d’au moins deux semaines avant que les pelouses ne redeviennent vraiment vertes», dit-il. Pour l’entrepreneur, un gazon jaune se veut en dormance. Faute d’eau, il concentre ses réserves aux racines afin de mieux repousser au moment où tombera la prochaine pluie. «Le gazon jauni ne disparaitra pas, mais va faire du chaume, soit du gazon mort à la surface du sol. Les tiges desséchées ne seront pas celles qui vont repousser. Ce sont de nouvelles pousses à partir des racines qui vont sortir», souligne-t-il. Pour accélérer le retour d’une pelouse bien verte, Marc Archambault conseille de laisser la nature faire les choses. Il suggère aussi l’application d’un fertilisant, avec vigilance. «Il ne faut pas abuser et endommager le gazon qui va être dans une période de croissance. En présence de températures élevées et de vent, le sol va de nouveau sécher rapidement», mentionne-t-il. Pour protéger le gazon, M. Archambault recommande de conserver une longueur de 8 cm (3 pouces) lors de la coupe. «Il gardera plus d’humidité, protégera ses racines, empêchera le soleil de chauffer le sol directement et moins de mauvaises herbes vont germer», explique-t-il en ajoutant de s’assurer que la lame de la tondeuse soit bien aiguisée. À lire aussi: Le temps sec coupe l'herbe sous le pied des étudiants