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Geneviève Jeanson a toujours le vélo dans la peau

le jeudi 23 mai 2024
Modifié à 9 h 19 min le 27 mai 2024
Par Eric Tremblay

etremblay@gravitemedia.com

 

Après toutes ces années, Geneviève Jeanson se passionne toujours pour le vélo. Les motivations ont changé, alors que la victoire n’est plus au fil d’arrivée. Le défi est désormais personnel, ou comme ce sera le cas le 23 août prochain, pour la Fondation de l’Hôpital du Suroît.

«Ma relation avec le vélo a changé; plus jeune, c’était seulement la performance et il n’y avait pas grand-chose d’acceptée autre que la victoire, mentionne la cycliste. Maintenant, c’est une aventure personnelle. La définition de la performance a changé. Je vais du vélo pour découvrir qui je suis.»

Celle qui a pratiqué le vélo sur route jusqu’en 2006 pratique désormais le vélo sur des chemins en gravelle. Des distances de plusieurs centaines de kilomètres sur lesquels la résidente de Saint-Lazare dit avoir la sainte paix.

Elle constate avec joie un regain de popularité de son sport. Un moyen de transport qui permet de se maintenir en forme, d’admirer les paysages et surtout, apprécier un sentiment de liberté. «Le vélo fait du bien à l’âme, poursuit-elle. C’est avec notre propre gaz. On peut y découvrir différentes odeurs, sentir le vélo, écouter les différents bruits comme les oiseaux. On a une expérience complète qui me rend heureuse. »

Rouler pour la santé de l’Hôpital

Le 23 août, Geneviève Jeanson va rouler au profit de la Fondation de l’Hôpital du Suroît. Avec environ 100 cyclistes, elle va arpenter le Haut-Saint-Laurent sur 200 km afin de contribuer aux soins donnés à l’établissement de santé de Salaberry-de-Valleyfield. «Il s’agit d’une très belle Fondation, a-t-elle lancé. La santé d’un hôpital, c’est important. Quand on a besoin de soins et que c’est critique, elle doit être prête à nous accueillir. Il ne faut pas prendre notre hôpital pour acquis, il faut l’appuyer.»

En 11 éditions jusqu’à présent, le Défi Vélo a remis près de 445 000 $ à la Fondation.

Le plaisir de groupe

Quatre distances, entre 75 et 200 km, sont offertes aux participants avec le point de départ à L’Authentique érablière à Saint-Stanislas-de-Kostka. «C’est important d’avoir un gros projet par année qui nous fait un peu peur ou qui nous sort de notre zone de confort, a affirmé la cycliste pour encourager les participants. Ça nous permet de nous accomplir.»

Le parcours du Haut-Saint-Laurent est reconnu comme venteux avec des dénivelés qualifiés de pas si pire. 
Il est possible de s’inscrire seul ou via le volet entreprise. Celui-ci contribue à l’effet d’entraînement et se veut stimulant avoue Geneviève Jeanson. «Tu es entraîné par l’énergie des autres, dit-elle. Tu passes par la même douleur. Tout le monde est ensemble et après la pause du dîner, après le premier 5 km, tout le monde pense au souper, à la bière et aux festivités à la fin de la journée.»

Geneviève Jeanson sera présente et va rouler avec chacun des différents pelotons dans la journée. Au terme du défi, elle prononcera une courte conférence qui racontera son histoire. 

Geneviève Jeanson est l'ambassadrice de la 12e édition du Défi Vélo au profit de la Fondation de l'Hôpital du Suroît qui aura lieu le 23 août. (Photo Journal Saint-François : Eric Tremblay)